Je viens d’être élu au CA du CLD de Québec. Mon troisième conseil d’administration en quatre ans. Ce qui m’a amené à me demander pourquoi j’aimais tant m’impliquer. Comme je le mentionnais dans un autre billet, je pense que faire du bénévolat, c’est payant ! Voici donc 7 bonnes raisons de siéger à un CA.

Conseil d'administration

Illustration : Francis Masse, propriétaire du Collabox

  1. Élargir son réseau. Plusieurs personnes avec qui j’ai siégé à un CA sont devenues des clients et même des amis. La majorité des administrateurs sont des professionnels ayant un bon réseau d’affaires. Comme moi, ils aiment participer à la vie sociale et économique de Québec.
  2. Augmenter sa crédibilité. Il est évident que le fait de siéger à un conseil d’administration enrichit un CV. De plus, en tant qu’administrateur j’agis à titre de mandataire de l’OBNL. C’est une responsabilité importante car je représente les membres qui m’ont élu et je dois travailler dans leurs intérêts.
  3. Acquérir de l’expérience. On peut développer une expertise précise en travaillant bénévolement sur des projets. J’ai eu l’occasion, entre autres, de participer à l’organisation d’un 10e anniversaire, de créer une campagne de codes QR, d’animer des capsules vidéos, de rédiger des discours, etc. Autant de tâches que je n’avais jamais réalisées dans un cadre professionnel.
  4. Redonner à la société. Je me considère chanceux de pratiquer un métier que j’aime et qui me passionne. En donnant de mon temps à un OBNL, je partage mon expertise et je peux aider à mon tour. C’est ma façon d’être philanthrope.
  5. Se valoriser. La gratification est un élément non négligeable. En tant qu’administrateur, je me réalise personnellement et professionnellement. Je suis fier de mon implication et des mes réalisations. Ça m’apporte autant à moi qu’à l’organisme.
  6. Sortir de sa zone de confort. La diversité d’opinions et d’expertises est la force d’un CA. On doit y apprendre à exprimer son point de vue de façon claire et concise. Il faut aussi développer son empathie afin de comprendre et accepter l’opinion des autres. Bref, ça tient l’intellect en éveil !
  7. Apprendre. Procès verbaux, états financiers et gouvernance ne sont que quelques éléments nouveaux que j’ai appris à connaître et maîtriser. En plus des nombreux projets qui m’amènent à ouvrir mes horizons et découvrir de nouveaux domaines.

Si vous désirez intégrer un CA, je vous conseille de suivre la formation Administrateurs de la relève de la RJCCQ. En plus d’y apprendre les aspects juridiques, de gouvernance, d’administration et de planification stratégique, vous pourrez être jumelé à un organisme à la recherche d’un administrateur. D’ailleurs, Bénévoles d’Expertise, où je suis bénévole expert, est toujours à la recherche de candidats. Allez-y, lancez-vous ! Vous ne le regretterez pas.

Le bénévolat, c’est payant !

Depuis mes débuts professionnels, j’ai fait beaucoup de bénévolat. Je me suis investi dans de nombreux projets. Mais il y a quelques semaines, j’ai vécu l’expérience de bénévolat la plus enrichissante à ce jour. Tout commence au mois de février,  le soir du Gala JPA de la Jeune chambre de commerce de Québec. Lors de son discours de remerciement, la gagnante, Josée Masson de l’organisme Deuil-Jeunesse, a fait brailler la moitié de la salle. Moi compris. J’ai été tellement touché par son dévouement auprès des enfants endeuillés que j’ai décidé de l’aider.

J’ai proposé à Josée de rédiger un message radio, de le faire produire et de convaincre des stations de le diffuser. Dès la première rencontre, j’ai compris à quel point mon geste était apprécié. À toutes les étapes, les mercis se multipliaient. C’est une sensation très gratifiante de sentir que l’on fait vraiment la différence.

J’ai donc rédigé une publicité radio* qui a été produite gracieusement par Steven Croatto de WKND 91,9, avec la collaboration vocale de Catherine Bachand du FM93. Lors de l’enregistrement, la fondatrice de l’organisme était sans voix. Pour elle, cette publicité allait aider à faire prendre conscience que la mort est un décès et qu’il ne faut pas mentir aux enfants qui vivent un deuil. « Merci, merci, c’est un très beau cadeau ! »

Lorsque l’on travaille dans le domaine de la publicité, on peut parfois avoir l’impression de vendre du vide. Comme on dit dans l’industrie, on ne se sauve pas des vies. Mais parfois, on peut aider à améliorer la société en donnant un peu de son temps.

*La publicité sera diffusée gratuitement sur les ondes du FM93 et du 102,9 jusqu’au 31 décembre.