Qu’est-ce que ça fait au day to day un concepteur-rédacteur? Bonne question. Pour vous aider à trouver une bonne réponse, j’ai listé tous mes mandats de l’année. Je me rends compte en lisant ça que c’est très varié et c’est ce que j’aime. Lorsque je commence à être tanné de rédiger des sites web, des mandats de publicité se glissent entre deux projets de branding.

 

Mandats de conception-rédaction en 2022

Types de projets de conception-rédaction Quantité
Ton de marque 7
Slogan publicitaire 4
Slogan de marque employeur 2
Vidéo corporative ou publicitaire 6
Article de blogue 20
Nom de marque, produit, entreprise, organisme 8
Post LinkedIn 18
Infolettre 15
Slogan de marque 4
Publicité radio 14
Site web 22
Publicité Facebook 2
Page carrière 4
Publicité imprimée 10
Description de poste (affichage RH) 3
Post Facebook 2
 

Autres projets

Animation de formations en rédaction web et image de marque

Quantité

9

 

Coaching d’entrepreneurs en lancement d’entreprise 11

 

Optimisation de profils LinkedIn 2

Merci 2022 pour tous ces projets.

Mes trois apprentissages

  • Créer un ton de marque est essentiel à la réussite d’un projet web. C’est simple, dans tous mes mandats web, je fais une réflexion sur le ton de marque. Si un client ne souhaite pas réfléchir à sa voix, à sa couleur, je l’invite simplement à contacter un autre rédacteur. Parce que pour moi le contenu d’un site web c’est du branding. Il faut soigner les titres et les appels à l’action, être original et s’adresser aux humains avant de penser aux moteurs de recherche.

 

  • Les clients A, c’est Ah oui! Depuis quelques années, mon top 10 des meilleurs clients de l’année est constitué de clients clonables. C’est-à-dire des clients qui partagent les mêmes valeurs : entre autres l’authenticité, la créativité et le respect. Ce sont aussi des humains avec qui j’aime jaser de tout et de rien. Ils demandent mon avis, écoutent mes conseils, comprennent la valeur de mes mots et de mes idées. Ce sont également des ambassadeurs qui me recommandent à leurs propres clients (qui sont aussi des clients A). Cerise sur le sundae, ils paient vite et bien.

 

  • Toujours exiger le dépôt de 50 %. Même lorsque c’est un projet pour la blonde d’un de tes amis (qui ne l’est plus aujourd’hui). On s’entend, je n’irai pas aux petites créances pour moins de 500 $. Mais le problème c’est qu’elle m’a grugé de l’énergie et de l’espace mental. Trop de révisions pour un petit projet de site web. Trop de temps à courir après mon argent. Ça faisait plus de 10 ans que ça ne m’était pas arrivé. J’avais baissé la garde. Merci pour la leçon.

Mon coup de cœur littéraire

Je n’avais pas lu Serge Bouchard depuis le cégep. Shame on me! Il aura fallu son décès pour que je redécouvre son immense talent. Plus qu’un anthropologue, c’est un philosophe du quotidien, un observateur de la nature et de l’homme. Et surtout, un auteur incroyable avec une capacité à me faire vibrer. J’ai dévoré Confessions animales, L’allume-cigarette de la Chrysler noire et La prière de l’épinette noire. Des textes de quelques pages qui nous font voir un sujet sous un angle qu’aucun autre auteur ne peut apporter. Du bonbon avec de la profondeur!

Mes objectifs pour la prochaine année

  • Réaliser un projet de création de nom de marque par mois. Ça peut être un rebranding, un nom de produit, d’organisme, d’événement ou d’entreprise. Et le summum serait la création de noms de bières ou de gins. Vous avez des contacts? Je suis preneur.
  • Assurer une régularité dans la rédaction d’articles de blogue et l’envoi de l’infolettre : une fois aux deux mois.

L’impro, c’est un outil de connaissance de soi, mais surtout une façon de s’ouvrir aux autres. Je me suis rendu compte que c’était aussi une excellente façon de m’améliorer en tant qu’humain ainsi que comme entrepreneur. C’est normal, car selon Louis-Olivier Pelletier du Club d’impro , il y a deux types de personnes qui s’inscrivent aux cours : « ceux qui veulent faire de la troupe et ceux qui le font comme un outil de développement personnel pour être plus à l’aise en public et être capable de faire de meilleurs pitchs de vente par exemple. » Je suis clairement du deuxième type. Et je considère que l’impro me procure plusieurs bienfaits. En voici 7.

  1. Meilleure capacité à prendre des risques

Faire de l’impro, c’est faire des propositions bonnes et moins bonnes à notre partenaire de jeu ainsi qu’au public. C’est apprendre à se tromper dans un environnement respectueux qui invite à ça. Je prends des risques en m’exposant sur la scène, mais aussi en proposant des idées, des avenues, des réactions. C’est sûr que des fois ça va nulle part, mais c’est un risque à prendre qui ne fait pas mal et dont les conséquences sont bénignes. Et à force de prendre des risques, j’en prends des plus gros. Je gagne en confiance et j’ai de moins en moins peur de me tromper. Louis-Olivier Pelletier ajoute : « En impro, on valorise l’échec, car on y voit des opportunités. Donc plus on improvise, moins on a peur de l’échec. »

Monter sur scène c’est se mettre à risque.

  1. Développement de l’écoute

Écouter l’autre c’est la base de l’impro. Il faut comprendre rapidement ce qu’on est pour l’autre. Quelle est notre relation? Qu’est-ce qu’on veut de l’autre? Il faut être à l’écoute des propositions et lire le non verbal. L’idée c’est d’écouter vraiment. Entièrement. Écouter pour entendre, comprendre et ressentir. Écouter pour pouvoir rebondir sur l’idée, y réagir et l’amener plus loin. Les meilleures impros sont celles où il y a une véritable communion entre les 2 protagonistes. C’est un peu pareil en affaires non?

  1. Plus d’aisance à communiquer

Vous rappelez-vous, à la petite école, lorsque vous deviez faire un exposé oral? Si vous étiez terrorisé, c’est normal. Parler public fait partir des deux plus grandes peurs de la majorité des gens. La beauté de l’improvisation c’est qu’on parle en public de façon ludique. On s’amuse. Ça dédramatise le fait qu’on est sur scène. Oui, c’est stressant les premières secondes. Mais une fois que l’impro est lancée, on oublie qu’on est là. Cette aisance à communiquer m’aide lorsque je présente un concept à un client. Je suis meilleur, car je ne fige pas lorsque je reçois un commentaire inattendu, je fais avec et je rebondis.

  1. Meilleure confiance en soi

Ça prend une certaine forme de courage pour se présenter devant un public pour dire et jouer  n’importe quoi. On sera jugé, c’est sûr. Mais en même temps, on s’en fout. Chaque fois, c’est la même chose, je suis stressé au début, puis je m’amuse et j’oublie que j’étais stressé. Ensuite, je suis fier de l’avoir fait. Et je reçois de l’amour de mes collègues qui rient et applaudissent l’impro. C’est comme relever un défi. Ça nous fait peur. On surmonte cette peur. Puis on est fier. Le fait de surmonter ces sauts dans le vide ajoute une couche de confiance, impro après impro.

  1. Amélioration de la créativité

À la vitesse où se joue l’impro, les neurones se font aller. Les connexions sont rapides. Les barrières tombent. Ce qui sort de ma bouche n’a pas le temps d’être censuré. Les idées sont donc plus originales. Et il faut aussi se réinventer. Comme les scènes nous amènent dans tous les univers, avec toutes sortes de personnages, le spectre d’idées est très large. Je sais que c’est cliché, mais le cerveau est un muscle. Et en impro il travaille vite. Improviser, c’est faire faire un sprint à son cerveau qui doit générer des mots et des idées instantanément.

  1. Plus grande facilité à lâcher prise

Improviser, c’est comme sauter dans le vide. On n’a pas le contrôle. Ça peut partir dans toutes les directions et il faut être prêt à lâcher prise sur l’idée que l’on vient d’amener et qui n’a pas été retenue. L’impro continue, il faut embarquer dans le jeu. Vivre l’instant présent, sans réfléchir, sans essayer de tout contrôler. De toute façon c’est impossible. Entre autres, parce qu’une bonne partie de ce que l’on propose provient directement de notre inconscient.  Ce qu’on dit n’a pas le temps de passer par le filtre de notre égo. Il faut laisser aller ce qui sort et l’assumer.

Pour improviser, il faut sauter dans le vide et lâcher prise.

  1. Amélioration de la capacité à rebondir

Même si ici il n’y a pas d’évènement tragique, l’impro pratique une forme de résilience. Elle améliore notre capacité à se débrouiller avec ce qu’on a (la proposition absurde de notre partenaire de jeu) et d’en tirer le meilleur. D’ailleurs, c’est souvent ce rebondissement qui crée l’effet comique. Donc en me mettant dans des situations difficiles comme trouver un moyen de donner un sens à une impro vraiment bizarre, je pratique ma capacité à me retourner sur un dix cennes. Je trouve des solutions aux problèmes plus rapidement. En d’autres mots, ça aide à devenir plus résilient.

En terminant, l’impro est aussi un moyen original de souder une équipe. « Dans une équipe de travail, c’est bon d’être capable de céder le pouvoir à l’autre, c’est une forme de leadership », affirme Louis-Olivier Pelletier. Donc, la prochaine fois que vous cherchez une activité de bureau différente, au lieu d’improviser, faites de l’impro!

 

 

Contrairement à ce qu’on peut penser, la créativité est accessible à tous. Tout comme le cerveau qui est un muscle, la créativité est une aptitude, une façon de penser et d’agir qui peut se développer. Et c’est loin d’être pratique pour les artistes uniquement. Pensez à la résolution de problèmes et la recherche de solutions, une personne créative aura plus de facilité, peu importe son domaine. Voici donc quelques trucs pour développer sa créativité.

La créativité est la reine des habiletés à développer.

  1. Lire de tout et de rien

Walt Disney disait que la créativité provenait de la curiosité. Alors, pas étonnant que la curiosité intellectuelle soit source d’inspiration. Lire des romans, des magazines, des essais, des billets de blogue, des livres de développement personnel, enrichit notre vocabulaire, stimule notre curiosité et nous propulse dans l’univers créatif des auteurs.

  1. Consommer des nouvelles

L’actualité est une source sans fin de concepts. D’ailleurs, les meilleurs concepts publicitaires sont souvent inspirés par l’actualité et les tendances lorsqu’ils n’en deviennent pas une. Le père de la pub québécoise, Jacques Bouchard disait que pour être un bon publicitaire il faut être un sociologue du dimanche. Ce qui veut aussi dire qu’en plus d’être au courant des nouvelles, il faut savoir observer et lire le bruit ambiant. En gros, être capable de savoir de quoi parlent les gens à l’arrêt d’autobus.

  1. Écrire ce qu’on apprend

Pourquoi? Pour intégrer et retenir l’information. Faire des métaphores pour expliquer un concept et écrire sur un sujet permet d’avoir du recul. Pourquoi ne pas développer votre créativité en partageant vos expériences et apprentissages en rédigeant un article de blogue? Si vous pouvez en faire une formation, c’est encore mieux.

  1. Ne rien faire

Ça peut paraitre contradictoire, mais le cerveau a besoin de temps de latence pour macérer toutes les informations et en sortir de nouveaux concepts. D’ailleurs, rêvasser et laisser aller son esprit est excellent pour trouver de nouvelles idées. C’est une des raisons pourquoi on a souvent des idées sous la douche.  Donc, se coucher dans l’herbe et regarder les nuages en été, c’est travailler sa créativité.

  1. Explorer

Dans son livre Libérez votre créativité, Julia Cameron propose de se donner des rendez-vous avec notre artiste. C’est-à-dire de se réserver des moments pour découvrir un nouveau quartier, une nouvelle randonnée, un nouveau café, une nouvelle librairie, partir en road trip, voyager, etc. En fait, l’idée est de remplir notre puits à idées en vivant de nouvelles expériences et en découvrant de nouvelles choses. Ensuite, nous pouvons puiser dans notre puits pour nourrir notre inspiration.

  1. Sortir de sa zone de confort

C’est quand la dernière fois que vous avez fait quelque chose pour la première fois? Sortir de sa zone de confort, ça implique de ne pas être bon au début, prendre un risque, essayer. C’est dire oui à une opportunité sans être convaincu de pouvoir livrer. C’est aussi élargir ses horizons un peu plus à chaque fois et faire grandir sa confiance. Parfois, le syndrome de l’imposteur peut nous bloquer. Mais il faut apprendre à le surmonter.

  1. Fuir la perfection

Les Américains disent : « better done than perfect ». Le problème avec la perfection c’est que souvent elle mène à l’inaction. Par exemple une personne qui souhaite écrire un livre se compare à son auteur préféré en se disant que ce qu’elle écrit n’est pas de calibre. Mais elle oublie que son auteur préféré a aussi débuté quelque part. Alors, il faut plutôt fuir la perfection et se dire Just do it.

  1. Écrire 10 nouvelles idées par jour

Selon le spécialiste de la créativité James Alutcher, se forcer à écrire de nouvelles idées permet d’activer les 3 réseaux de la créativité : l’imagination, l’attention et la saillance, soit la capacité de faire des liens entre ce que l’on connait déjà. D’ailleurs « connecting the dots » est la façon dont Steve Jobs définissait la créativité.

En bonus, 3 façons de débloquer sa créativité :

– Réfléchir au problème à l’envers, en changeant des éléments.

– Travailler sur le projet à une heure ou à un endroit différent.

– Aller prendre une marche.

Pas besoin d’être un rédacteur publicitaire pour bien écrire. Certains trucs de rédaction sont très simples à mettre en pratique. Il faut seulement se les rappeler de temps en temps. Voici donc 10 façons de rendre vos textes plus intéressants.

  1. Retenez la règle : une phrase, une idée.

    Pour simplifier la lecture, rien de plus simple que de simplifier. Sérieusement, c’est un concept qui est souvent oublié. Donc, ne faites pas des phrases de plus de 15 mots avec deux virgules. Au lieu d’ajouter une virgule, ajoutez plutôt un point. Et pourquoi ne pas varier de temps en temps avec une phrase d’un seul mot. Ça améliore le rythme et ça demande moins de gymnastique mentale pour comprendre le sens. De plus, en gardant une idée par phrase, votre texte sera plus fluide et le lecteur aura l’impression qu’il est facile à lire.

  1. Faites des paragraphes courts.

    Aimez-vous lire des textes denses, sans espaces, sans titres? Non, parce que c’est lourd. Pour simplifier la lecture, optez pour des paragraphes entre 5 et 10 lignes (idéal pour le web), ensuite, mettez un sous-titre (titre H2-H3) et commencez un autre paragraphe.

  1. Créez des titres originaux.

    Un titre, c’est une invitation à lire. Pensez-le comme un slogan publicitaire! Dans une infolettre, le taux d’ouverture varie énormément en fonction du titre. Il faut qu’il soit invitant et original. Si vous pouvez mettre un chiffre ou un superlatif, ça fonctionne encore mieux. C’est aussi valable pour vos billets de blogue. Voici un bon exemple : 10 idées géniales pour votre blogue. Dans le corps de votre site Web, le titre donne envie au lecteur de continuer en plus d’aider votre référencement.  Ça lui permet aussi de trouver rapidement l’information qu’il cherche.

panneau publicitaire

Est-ce que votre titre est assez clair, créatif et concis pour être affiché sur un panneau-réclame?

  1. Utilisez un langage clair.

    Oubliez les mots à 100 $. Il faut vulgariser, simplifier. Personne ne devrait avoir besoin d’un dictionnaire pour comprendre votre texte. Si un terme semble complexe, remplacez-le par un synonyme plus simple. Lorsque vous devez faire comprendre une idée compliquée, optez pour une analogie ou une comparaison.

  1. Exploitez les champs lexicaux.

    Pour enrichir un texte, il est essentiel de ne pas répéter toujours la même chose, il faut varier les expressions. D’où l’importance des champs lexicaux. Par exemple, si votre mot-clé principal est rédacteur web, votre champ lexical pourrait inclure les termes suivants : écrire pour le web, créateur de contenu, rédaction SEO, rédiger un site web, mots-clés, etc. Les synonymes et expressions connexes sont aussi pratiques pour saupoudrer les valeurs et la mission dans toutes les pages du site.

  1. Choisissez vos mots en fonction des 4 C.

    Un texte publicitaire ou web est toujours meilleur lorsque les mots utilisés sont courts, concrets, connus et clairs. La simplicité et la pertinence sont les mots d’ordre.

  1. Enlevez des nous et ajoutez des vous.

    Nous avons tous tendance à parler de nous en premier. Mais ce n’est pas à propos de vous. Comme disent les Américains, vos clients veulent savoir What’s in it for me? Donc, parlez en termes d’avantages pour vos clients. Ex. : Vous manquez de temps pour cuisiner? Profitez plus de votre vie avec nos petits plats. Vous aimerez leur goût. Et vous serez toujours prêt à recevoir de la visite. En mettant le vous de l’avant, votre lecteur aura vraiment l’impression que vous vous souciez d’améliorer sa vie et que vous vous adressez directement à lui.

  1. Ayez toujours votre persona en tête.

    Se mettre dans la peau de la personne à qui l’on s’adresse et développer son empathie, c’est essentiel pour mieux rédiger. En gardant en tête les frustrations, les enjeux, le processus de décision, les goûts, les habitudes de vos cibles, vous pourrez vraiment écrire pour eux. En démontrant comme votre produit ou vos services peuvent l’aider à améliorer sa vie. Ça vous permettra aussi d’ajouter un peu de storytelling dans vos contenus.

  1. Évitez les clichés publicitaires.

    Dans mon cours de rédaction web, je donne toujours le même exemple aux étudiants. Je leur demande de me nommer 10 façons différentes d’être professionnel. Parce qu’être professionnel, ce n’est pas un élément différenciateur. Il faut que ce soit plus concret et lié à votre entreprise. Ça peut se traduire par respecter ses échéanciers, répondre aux courriels en 24 h, donner toujours l’heure juste. Lorsque l’avantage concurrentiel est plus spécifique et lié à l’entreprise, il y a moins de chances que ce soit cliché.

  1. Ajoutez une touche humaine.

    Ça peut passer par un jeu de mot dans un titre qui fait appel à l’intelligence du lecteur. Un titre qui lui fera dire : « Ha! C’est bien pensé, c’est original et intelligent ». Une touche d’humour peut aussi donner une couleur à contenu. Bref, n’ayez pas peur d’être original et de développer votre propre ton de marque.

crayon de plond sur fond jaune

Faire appel aux émotions, à l’intelligence et à l’humour est une bonne façon d’ajouter de la couleur à vos contenus.

Cette liste de trucs est loin d’être exhaustive, mais si vous en mettez quelques-uns en pratique, vous verrez la différence. Vos textes seront plus vendeurs, plus publicitaires. Si jamais vous n’y arrivez pas, je peux toujours vous aider. Et vous, quels sont vos trucs pour améliorer vos textes?

Une entreprise a une personnalité. Le ton de marque, la voix qu’elle prend pour parler aux clients doit se sentir partout dans le site web car c’est le point d’ancrage de la relation client. N’oublions pas que le contenu fait partie de l’image de marque au même titre que le design. Donc avant de débuter la rédaction d’un site web, je prends le temps de bien cerner l’entreprise et de lui définir une façon de s’exprimer, une couleur. Mais comment fait-on pour définir le ton de la marque? Voici 7 questions pour vous aider.

1. À quoi sert le ton de marque?

      • Humaniser les textes.
      • Rendre le contenu vivant et intéressant.
      • Se différencier de ses concurrents.
      • Se rendre sympathique auprès du consommateur.
      • Créer une relation avec un ton authentique et reconnaissable.

2. Qui est votre persona?

Pour parler efficacement à votre cible, il faut la connaitre et utiliser son langage. Le persona est un personnage fictif qui permet de comprendre les motivations, comportements, valeurs, défis, frustrations et passe-temps de votre cible. Définir son persona permet de répondre à plusieurs questions.  Comment votre produit ou service règle le problème de votre client? Quelle est sa journée type? Quel est son processus de décision?

En répondant à ces questions, vous pourrez créer du contenu qui démontre comment vous pouvez aider concrètement vos clients au quotidien. Vous pourrez même y trouver l’inspiration pour votre promesse de marque. N’oubliez pas que votre site web peut avoir plusieurs personas. Si vous ne savez pas par où commencer, consultez les 100 questions à se poser pour créer un bon persona.

3. Quelles sont les valeurs de votre entreprise?

Quelles sont vos 3 valeurs principales? Comment influencent-elles la relation client? Comment vivent-elles au quotidien? Les valeurs, ce n’est pas juste pour l’À propos, cela va teinter les contenus de tout votre site web. C’est ce qui guidera la création des champs lexicaux. On doit sentir votre Why? dans chaque texte de service. C’est facile de décrire ce qu’est une assurance de dommage, c’est plus difficile de le faire dans un langage original qui véhicule vos valeurs.

En passant, être professionnel n’est pas une valeur distinctive. C’est ce à quoi on s’attend de vous. Si vous tenez absolument à le mentionner, faites-le de façon créative. Je suis convaincu que vous êtes capable de trouver dix façons différentes d’exprimer concrètement ce qu’est le professionnalisme pour votre entreprise. Par exemple, ça peut vouloir dire livrer à temps, dans les budgets. Ou encore, répondre aux courriels en moins de 2 h. C’est le genre de détail qui permet de créer votre propre personnalité et d’évoquer des avantages ancrés dans votre réalité.

Le ton de marque permet de s'exprimer

Le ton de marque permet d’exprimer sa personnalité. Photo by Jason Rosewell on Unsplash

4. Quels sentiments voulez-vous inspirer à vos clients?

Voulez-vous inspirer la confiance et une grande expertise? Ou préférez-vous évoquer la proximité? L’objectif derrière votre contenu influencera les termes utilisés dans la rédaction. Par exemple, si vous désirez créer l’impression d’une entreprise proche des gens, l’utilisation du pronom personnel on peut être intéressante. Le champ lexical de la proximité devra aussi être exploré. Il est important de garder l’effet voulu en tête tout au long de la rédaction.

5. Qu’est-ce que vous ne voulez absolument pas être?

Il est parfois difficile de trouver ce qui nous différencie, de mettre le doigt sur ce qui est important pour nous. Un bon truc est de penser à l’envers.  En trouvant les valeurs et comportements qui sont à l’opposé de ce que vous voulez offrir, vous aurez une bonne idée de ce que vous êtes. Ça peut même inspirer des expressions. Si dire la vérité est primordial, vous pourriez utiliser les expressions suivantes : pas de bullshit, aucun mensonge, parler vrai, sans détour, communication transparente, vraiment, véritablement, etc.

6. Comment s’expriment vos concurrents?

Rares sont les entreprises qui sont seules dans leur créneau. Nous avons tous des concurrents qui offrent le même type de services ou de produits. Avant de trouver votre ton de marque, il est primordial de lire les contenus de vos concurrents. Comment se présentent-ils? Se ressemblent-ils tous? Ont-ils une personnalité de marque? Il est important de ne pas vous coller à ce qui existe déjà. Vous devez trouver votre propre voix. Avez-vous pensé à ajouter une touche d’humour à vos contenus? N’oubliez pas qu’un site web c’est avant tout un humain qui s’adresse à un autre.

7. Quelles marques vous inspirent?

Pourquoi avons-nous l’impression que certaines entreprises s’adressent directement à nous? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent tout de suite interpelé? Pourquoi trouvons-nous telle marque sympathique? C’est peut-être son nom, son logo ou son slogan? Souvent, c’est tout ça. L’aura que dégage une marque se reflète aussi dans les mots qu’elle utilise pour nous parler. Parce que le contenu fait partie du branding. Alors, trouvez pourquoi telle marque vous plait et inspirez-vous-en pour créer vos textes.

En bref, créer le ton de votre marque vous permettra d’entrer en relation plus facilement avec vos clients. Avec des contenus collés à votre personnalité, votre entreprise se démarquera.  Vos clients auront l’impression qu’un humain parle à un autre humain dans un langage authentique et inspirant. Et surtout, vous aurez plus de plaisir à rédiger vos contenus.

Si ce défi vous semble un peu trop gros, je peux vous aider à définir votre ton de marque et rédiger votre site web.

Avez-vous déjà pensé à baptiser le bébé de quelqu’un d’autre? Probablement pas. Pourtant, c’est exactement ce que je fais lorsque je crée un nom d’entreprise, de produit ou de marque. Je dois mettre au monde le projet qu’un entrepreneur a porté, souvent pendant plus de 9 mois. Pour y arriver, j’ai créé et optimisé une méthode qui apporte des résultats créatifs et pertinents depuis près de 15 ans.  Voici donc mes 12 étapes pour créer un nom d’entreprise.

Photo by Michael Skok on Unsplash

1. Discussion de branding

Chaque mandat de nom d’entreprise commence par une rencontre d’environ une heure où je passe à travers mon questionnaire de branding. Le but est d’obtenir le plus d’information possible comme les valeurs, les forces, l’avantage concurrentiel, le public cible, les avantages des produits et les contraintes de création. J’en profite aussi pour faire l’exercice du casse-tête chinois qui consiste à se projeter dans d’autres univers. Par exemple, si l’entreprise était une voiture, un animal, une ville, etc. Ici, ce sont les raisons motivant le choix qui m’intéressent.

2. Validation du brief (portrait de la marque)

Cette étape vise à rassembler les informations importantes issues de la rencontre. Dans ce fichier j’inscris les éléments essentiels qui guideront la création comme la définition du produit, ses avantages, les publics cibles, les valeurs et la perception souhaitée. Ce portrait de la marque doit être validé par le client avant de commencer le travail de création.

3. Recherche sur le domaine et inspiration

Je plonge tête première dans l’univers du client en lisant des articles de blogue, en visionnant des vidéos et en me perdant dans Wikipédia. L’idée, c’est de m’émerger de tous les concepts liés au domaine du nom à créer.

4. Création des champs lexicaux

Les valeurs, les avantages, la description des produits et services et la personnalité du client regorgent d’informations que je dois creuser afin de découvrir des pistes créatives. Je crée donc un champ lexical pour chaque élément important. Par exemple, si le client mise sur l’authenticité, le champ lexical inclura les mots et expressions suivantes : vérité, honnêteté, pas de bullshit, être vrai, transparent, etc.

5. Inspiration dans des langues étrangères

Dans la majorité des mandats, le nom doit être bilingue ou à consonance internationale. À cette étape, je reprends chacun des termes issus des champs lexicaux et je les passe dans Google Traduction. Les racines latines comme le latin, l’espagnol, l’italien et le catalan sont souvent inspirantes. Et bien sûr, l’anglais est incontournable.

Puis, lorsque l’on cherche un nom plus conceptuel, des langues telles que le népalais, le suédois ou le grec peuvent donner d’excellents résultats. Souvent, je ne prendrai pas le mot au complet, mais je garderai seulement un élément. Par exemple, en grec, nouveau s’écrit néos. Ce qui m’intéresse c’est la portion néo qui peut facilement s’accoler à un autre suffixe pour évoquer l’innovation, le futur ou la technologie.

6. Création d’un tableau de suffixes, préfixes et expressions

Grâce aux champs lexicaux et à la recherche dans d’autres langues, j’ai recueilli plein de petits éléments qui peuvent être combinés pour créer autre chose. Voici un exemple issu d’un projet :

excel nova (i) Inn-o volt (a) elec (k)
tek techni (o) opti max –i-o exper
genio (a) perfo syst dev Tal-ent
brio watt ener quali futur
néos pro invent control panel
conex absolu perfec power trust
equi skill best top nader
techni Inno-va dev nov effi
électro ergi redis instal fabrica
idea alim poly via transfo
kv dis tribu box gener  

Dans ce mandat, le nom retenu est la fusion de neo et de volt : Neovolt.

7. Brassage d’idées avec les préfixes et suffixes

À cette étape, je découpe tous les mots et expressions et je les combine à la main. Dans l’exemple ci-haut, je découpe le terme excel et je le pose devant et derrière chacun des autres termes du tableau afin de créer quelque chose de nouveau. Chaque fois que je tombe sur une création intéressante, je le prends en note. Ici par exemple, j’ai noté exceltek, excelnova, conexcel, etc.

8. Temps de latence et premier tri intuitif

Lorsque j’ai créé toutes les options possibles avec le tableau de préfixes et suffixes, je prends une pause. Je m’y replonge quelques jours plus tard. Parmi toutes les options notées, je souligne celles qui me sautent aux yeux comme des pistes prometteuses.

9. Validation de la disponibilité des noms d’entreprise

C’est ici que mon travail devient souvent frustrant car plusieurs bonnes idées existent déjà. Je fais d’abord une vérification de base dans Google pour m’assurer qu’il n’y ait pas 100 résultats de recherche avec ce nom. Puis je vérifie dans la Base de données sur les marques canadiennes et sur le Registraire des entreprises. Si mon client doit protéger son nom aux États-Unis, je valide avec le USPTO. Et finalement, je m’assure d’avoir une URL disponible sur Gandi.

10. Validation de la qualité des propositions

Afin de faire mon choix final à présenter au client, je m’assure que les noms d’entreprise proposés respectent ces 6 critères.

  • Original. Il doit se distinguer des autres et se démarquer.
  • Court. Afin d’être facile à mémoriser et éviter les diminutifs.
  • Approprié. Le nom doit avoir un certain lien avec le service proposé.
  • Accessible. Il doit être facile à écrire et à prononcer.
  • Inspirant. En étant créatif, le nom permet de maximiser les communications.
  • Protégeable. Pour pouvoir enregistrer la marque de commerce.

11. Rédaction de l’argumentaire

Je justifie chacune de mes propositions en expliquant pourquoi elles sont en lien avec les valeurs, les avantages du produit et la perception souhaitée. Je démontre la provenance du nom et ce qu’il évoque.

12. Présentation des noms

J’explique mon processus de création et toutes les étapes en rappelant les objectifs. Ensuite, je présente ma recommandation ainsi que d’autres propositions de noms d’entreprise en expliquant pourquoi j’ai fait ces choix. 

Un processus éprouvé pour trouver un nom d’entreprise

Le temps de création d’un nom d’entreprise s’échelonne sur 3 à 4 semaines et totalise entre 25 et 35 heures de travail selon la complexité du projet. Si le nom doit être libre de droits aux États-Unis, ça demande une étape supplémentaire de vérification en plus de diminuer le nombre d’options. Comme le temps de latence est important dans le processus de création, je travaille une période de 2-3 heures, puis je n’y touche pas pendant une journée. Souvent, c’est dans ces moments que je serai exposé à des idées qui m’amèneront sur d’autres pistes et enrichiront mon processus de création.

Toucher à l’ADN d’une entreprise, c’est ce que je préfère dans mon travail. Je suis chanceux, chaque année, je crée une dizaine de noms d’entreprise, de marque ou de produit.

Si vous cherchez un concepteur-rédacteur publicitaire pour trouver votre prochain nom de produit ou pour créer le nom de votre entreprise, contactez-moi. Je vous guiderai afin de baptiser votre bébé avec un nom inspirant qui vous ressemble.

J’utilise LinkedIn comme un outil de développement depuis plusieurs années. Et ça fonctionne. Je pense que pour un travailleur autonome comme moi c’est encore plus efficace que Google Ads car les prospects sont des références. Ils ont confiance car je fais partie du réseau de leur réseau. Bien sûr avoir une bonne présence dans LinkedIn exige un peu de temps, mais c’est un investissement très rentable. Et gratuit! Voici donc quelques trucs que j’ai appris au fil des années.

  1. Servez-vous du bandeau d’arrière-plan comme si c’était un panneau-réclame sur le bord de l’autoroute. Intégrez votre logo ou un design qui correspond à votre image de marque. Côté texte, soyez concis. Mettez-y votre slogan de marque ou les services que vous offrez. Et de grâce, utilisez une photo professionnelle pour votre profil.
Mon bandeau LinkedIn met en valeur mon offre. On y retrouve mon slogan et mes services.
  • 2. Soyez clair dans votre section Infos sur ce que vous offrez, sur le problème que vous réglez ou la solution que vous apportez. Essayez de répondre dans les premières lignes à la question suivante : quel est l’avantage de travailler avec vous? N’oubliez pas d’y placer les mots-clés importants liés à votre travail.
  • 3. Indiquez clairement comment on peut vous rejoindre en inscrivant votre numéro de téléphone et votre courriel à la fin de la section Infos.
  • 4. Parlez de vous, de vos défauts, de vos faiblesses, de vos enjeux, de vos défis. J’ai remarqué que lorsque je partageais des statuts plus personnels et que je me montrais vulnérable et authentique, j’avais plus de vues. Les gens aiment voir l’humain derrière la machine à idées.
Parler de façon authentique permet d’obtenir une grande visibilité sur la plateforme. Ce statut cumule plus de 5000 vues grâce à une réflexion sur une épreuve que j’ai vécue.
  • 5. Priorisez le contenu natif. C’est-à-dire du contenu réalisé directement dans LinkedIn comme un vidéo ou un texte. L’algorithme de Linkedin privilégie toujours le contenu qui nous fait passer plus de temps sur la plateforme.
  • 6. Faites des commentaires sur les statuts des gens que vous aimez dans votre réseau. Recommandez-les avec un petit texte ou recommandez leurs compétences.  Ils vous remercieront peut-être en retour.
  • 7. Dans le même ordre d’idées, sollicitez des recommandations de vos meilleurs clients. Un profil avec au moins trois textes de clients satisfaits est toujours plus crédible car la preuve sociale de compétence a une grande influence sur notre opinion.

N’oubliez pas que LinkedIn est une plateforme ouverte. C’est-à-dire que le contenu de votre profil aide votre référencement. D’ailleurs, dans les premières années de mon site web, mon profil LinkedIn était mieux référencé que mon site.

Vous aimez mes conseils mais vous avez besoin d’un coup de main? Imaginez ce qu’un rédacteur publicitaire pourrait faire pour optimiser votre profil!

La créativité entre les oreilles.

Marco Grenier s’est fait connaitre sur la scène musicale comme DJ des plus grands clubs et festivals du pays comme le Dagobert, le Palladium, l’ARIA, le Bal en Blanc  et le New City Gaz. Il demeure maintenant à Vancouver et gagne sa vie comme consultant radio et producteur musical. Rencontre avec un homme qui n’a pas juste l’oreille musicale, mais la tête et le coeur également.

Marco Grenier en pleine prestation de DJ.
  • Quelle est l’importance de l’échec, de l’essai-erreur dans ton processus de création?

J’adore l’échec! Lorsque je compose et que je me trompe, que je fais un bruit non voulu avec mes instruments virtuels (VST) ou réels, 45 % du temps, c’est meilleur que ce que je voulais vraiment faire. Une erreur est une porte ouverte vers une bonne idée qui me mènera à une bonne chanson.

  • Où puises-tu ton inspiration?

J’écoute beaucoup de films et de séries télé. J’aime aussi écouter différents styles musicaux : j’écoute du heavy métal en courant, du pop et de l’ambiant le soir pour me détendre. J’aime tout ce qui dérange, tout ce qui sort de l’ordinaire, qui arrive du champ gauche. Quand j’écoute de la musique non structurée, ça met mon cerveau en mode créatif. Et lorsque je veux relaxer, j’écoute de la pop et j’essaie de comprendre le génie créatif de production derrière le succès de la chanson.

  • Comment utilises-tu ton intuition?

Je compose au feeling, mon instinct me sert beaucoup dans mon processus d’essai et erreur. Comme j’ai une bonne oreille, avec toutes mes années de DJ et de production,  je sais ce qui fonctionne ou pas.

  • Est-ce que l’innovation est essentielle dans ton travail?

Ça a changé ma vie. Je travaille de Vancouver pour des stations de radio du Québec et du monde entier à partir de mon studio à la maison. Du côté de la production musicale, maintenant les outils de création sont hallucinants et intuitifs. J’ouvre mon logiciel Connection Open et je peux enregistrer live un guitariste en France. Je peux aller chercher tous les sons, tous les instruments et  les intégrer dans mon logiciel de création (Ableton). Puis grâce à Push 2, je fais des loops pour créer des pistes musicales qui créent en moi une inspiration pour construire une chanson.  Je peux même enregistrer des chansons 6 pistes sur mon cellulaire. D’ailleurs, Kanye West a enregistré un album complet dans son avion. Avec la technologie, les possibilités sont infinies et c’est tellement plus simple.

  • À quel moment es-tu le plus inspiré?

Lorsque je suis malade ou très fatigué on dirait que mon cerveau est plus calme et plus créatif, il est moins pressé et plus ouvert. C’est bizarre mais beaucoup de mes bonnes idées sont sorties de cet esprit. Quand je manque d’inspiration, j’ouvre mes vieux projets. Avec mes nouvelles connaissances et compétences, j’entends le nouveau potentiel d’un vieux son et je commence à mixer. L’important quand tu es inspiré c’est de ne pas t’arrêter, il ne faut jamais couper le flow.

  • Es-tu obligé de te réinventer?

Oui, je n’ai pas le choix.  Je dois suivre les tendances tout en restant unique et en gardant ma couleur. C’est sûr que je m’inspire des autres et de ce que j’écoute. Le but ultime, c’est de créer la tendance du moment, celle que tout le monde va vouloir suivre. Des artistes comme Quentin Tarantino et Deadmau5 ont réussi à faire ça avec brio. Quand tu trouves ta touche personnelle et qu’elle devient LA tendance … Tu as réussi 🙂

  • Quelle est ta définition de la créativité?

C’est avoir quelque chose en tête et tout essayer pour le rendre à au moins 80 % dans la réalité.

Marco Grenier à Coachella
Marco Grenier au festival de musique Coachella.
  • Comment te sens-tu quand tu crées de la musique?

Je crois que sans musique, la vie n’a pas de souvenirs. Je pense toujours en mode musique. Je me demande constamment pourquoi telle chanson est accrocheuse. Par exemple, une chanson pour enfant est toujours en clé de do car c’est joyeux et facile à écouter. La musique, c’est une passion, que j’en fasse pour moi ou pour d’autres en tant que ghost producer. Lorsque j’entends une pièce que j’ai composée, j’ai un sentiment d’accomplissement. Je me rappelle les étapes, le moment et l’endroit où j’étais quand j’ai créé le son qui a inspiré la chanson. Même chose pour tous les moments importants dans ma vie, une chanson est associée à chaque grand souvenir.

  • Selon toi, quel est l’avenir de la musique?

La musique va continuer d’évoluer et d’être combinée à d’autres formes d’arts comme le fait Max Copper avec le 4D. Avec la pandémie, les gens ont encore plus besoin d’aller chercher des sensations, d’avoir l’impression de se retrouver dans un stade avec 20 000 fans. La technologie va réussir à nous offrir ça dans un avenir rapproché. Par contre ça n’égalera jamais la sensation de partager un moment unique dans un festival ou un plancher de danse avec des amis ou des inconnus. Cette fameuse sensation d’être tous unis pendant un instant grâce à la musique.

Je suis aussi convaincu que l’algorithme de nos sites de musique comme Spotify ou Apple Music va créer de la musique en fonction de ce qui est le plus écouté présentement. Des ordinateurs intelligents seront capables de produire la musique et créer des tendances grâce aux données accumulées avec les années et aux statistiques des Hot Spots du moment sur le web.

Mais ça prendra toujours quelqu’un derrière la machine, parce que l’émotion provient de l’humain.

Ça fait bientôt 10 ans que je suis passé à la carte de Noël papier. Mes clients m’en parlent. Ils ont hâte de la recevoir et de voir comment je vais me réinventer. Parce qu’après tout, le message est toujours le même, mais présenté différemment.  Bien sûr, ça prend un peu de temps, mais c’est un investissement plus que rentable. Le ROI est excellent! Voici 6 raisons pourquoi la carte des fêtes papier est un must!

carte des fêtes
La carte de Noël peut devenir une véritable oeuvre d’art.

Parce qu’on reçoit trop de courriels.

Même si vous êtes très créatif et que vous investissez dans une superbe vidéo avec des drones et des comédiens que vous aurez pris des heures à scénariser et à tourner…il y a de fortes chances que votre courriel de Noël passe dans le beurre. Il peut être noyé à travers les autres, entrer dans les courriels indésirables ou simplement ne pas intéresser votre client. Quel gâchis!

Parce qu’on ne reçoit pas assez de lettres positives.

Votre boite aux lettres se remplit de comptes à payer, de publicités non sollicitées, de renouvèlements, rien de vraiment excitant. Mais une enveloppe écrite à la main, à votre nom, avec une carte personnalisée à l’intérieur, c’est intrigant. Impossible de ne pas l’ouvrir. Impossible de ne pas être (un peu) charmé. Le papier a cet effet-là.

Pour entretenir la relation.

Bien sûr vous parlez souvent à vos clients. Vous leur écrivez encore plus souvent, par courriel. Mais prendre le temps d’écrire un message personnalisé, à la main, avez-vous déjà fait ça? Pour moi, c’est le seul moment de l’année où je communique avec tous mes clients. J’investis dans la relation, un message à la fois.

Pour exprimer de la gratitude.

Je ne sais pas pour vous, mais moi sans clients, je ne travaillerais pas. Et je les aime mes clients. Je prends le temps de leur écrire un merci personnalisé, une anecdote, des souhaits liés à leur vie personnelle, professionnelle et à leurs intérêts. Dire merci, ça fait du bien. Le recevoir aussi.

Pour profiter d’un retour sur investissement quasiment imbattable.

Ça vous prend une idée et un graphiste (pas une carte vendue en paquet de 200 chez Jean Coutu). Il faut investir quelques heures pour avoir un design à votre image. Vous devez aussi réserver un montant pour l’impression, les enveloppes et les timbres. Le plus gros investissement sera votre temps. Car pour avoir un bon impact, vous ne devez pas signer les cartes machinalement. Ça prend un message unique pour chaque client.

Pour vous positionner.

La carte de Noël, c’est un outil de branding, une occasion de vous démarquer de vos concurrents. C’est aussi l’opportunité d’exprimer de façon créative votre avantage concurrentiel. N’oubliez pas que votre carte sera vue par les employés, les clients de vos clients et d’autres personnes qui visitent l’entreprise. Elle sera à côté de celles de vos concurrents, alors soyez original.

Marie-Josée Lépine est une artiste peintre et auteure de Québec. Mais c’est avant tout une humaine qui s’inspire des autres humains pour les toucher et les faire réfléchir. Rencontre avec une femme qui se lève heureuse chaque matin car elle a choisi cette vie.

Crédit photo: Étienne Dionne

Marie-Josée Lépine artiste peintre et auteure Crédit photo: Étienne Dionne

Marie-Josée, tu te promènes constamment entre deux arts. Dirais-tu que ton écriture influence ta peinture, ou vice-versa?

Il n’y a pas de silo. Lorsqu’un thème m’inspire, il m’inspire dans tout. Si l’écriture n’est pas la meilleure forme pour m’exprimer, je change pour la peinture. Et vice-versa. En écriture, je veux magnifier le monde pour mieux en voir les travers. En peinture, je veux procurer un temps d’arrêt, inspirer, faire réfléchir.  Je m’intéresse à la notion de perfection, de bonheur, de l’accumulation des demandes et des exigences. Dans ma nouvelle collection de peinture, je laisse délibérément du vide. Parce que souvent dans nos vies, lorsqu’il y a du vide, on cherche à le remplir. Alors oui, mes deux arts vivent en même temps, ils se nourrissent mutuellement.

Comment te sens-tu quand tu t’exprimes à travers ton art?

Je me sens vivante. Longtemps j’ai eu l’impression d’être spectatrice, de voir le train passer, mais de ne pas embarquer. Ça fait deux ans que je ne suis plus sur le frein et ça fait du bien. Maintenant, quand je suis en création, j’ai l’impression d’exprimer quelque chose et de participer à la société. Quand je termine un texte dont je suis fière, ça me remplit de façon permanente. Chaque journée me tente parce que j’ai choisi ma vie. Je suis maitre de ce que je fais. Et ça me procure un bonheur en lame de fond. Ça me rend heureuse. Parce que le bonheur est plus grand avec la liberté.

Aimes-tu te mettre en danger, sortir de ta zone de confort?

C’est un acte que je fais au quotidien. Je dis toujours oui et ça me met dans le pétrin. Mais quand je m’engage, je livre. J’accepte tous les projets. J’aime faire les choses pour la première fois.  Je suis toujours en train d’apprendre et de me remettre en question. J’aime les défis, les nouveautés et essayer.

Faire face - Marie-Josée Lépine

Faire face – Marie-Josée Lépine

Autant dans la peinture que dans l’écriture, tes doigts sont sollicités, as-tu une relation particulière avec le sens du toucher?

La peinture, c’est très sensuel. Dans la texture, dans le mouvement, dans l’acte de création, mon corps et ma tête sont en symbiose. Je laisse place au chaos et à l’erreur. C’est très physique, presque comme de la danse. L’écriture est moins liée au sens, c’est plus mécanique et froid. Tout se passe dans ma tête, je peux entendre les répliques des personnages. Je suis vraiment dans mes pensées, pas dans mon corps.

D’où provient ton inspiration?

L’humain en écriture est une source inépuisable d’inspiration. Je l’adore et le déteste. J’aime observer les relations, les faiblesses et les forces des gens. J’aime les humains individuellement, mais collectivement, ils me rendent folle. Ils portent à la fois la beauté et la noirceur, le meilleur et le pire. D’ailleurs, j’adore mettre les paradoxes en lumière. Personne n’est à l’abri de se retrouver dans mes écrits.

Quelle est ta définition de la créativité?

C’est l’idée de mettre en relation des éléments qui existent déjà pour leur donner un sens nouveau. Pour moi, la créativité, c’est tout ce qui est à l’extérieur de ce qu’on doit faire. C’est sortir du convenu, de l’habituel pour générer de l’inédit. L’image qui me vient en tête, c’est une personne qui marche en sens inverse dans une foule. Je crois aussi que la créativité est quelque chose que l’on doit solliciter, il faut y travailler.

 

Plonger - Marie-Josée Lépine

Plonger – Marie-Josée Lépine

Quel rôle joue l’intuition dans ta vie?

C’est au cœur de toutes mes décisions et de toutes mes créations. Je n’analyse pas de façon rationnelle. Si mon intuition ne le sent pas, c’est non. En art, c’est fondamental. Quand je peins, je n’ai pas d’idée fixe, je suis seulement guidée par une émotion, un sentiment.

Quel conseil donnerais-tu à une personne qui réprime son côté artistique par peur du jugement?

On devrait toujours se comparer uniquement avec soi-même. Malheureusement, on se compare à ceux qui nous inspirent le plus. En faisant ça, on est toujours à la remorque. Je crois qu’il n’existe pas un sentier unique. Quand on est trop vieux pour faire quelque chose qu’on aime, c’est qu’on est mort. Il y a juste nous qui nous retenons. Il faut se tasser de notre propre chemin. Et ne pas être la somme des attentes des autres. Il y a toujours d’autres chemins, si tu n’es pas sur le bon, tu vas en trouver un autre. Il faut avoir confiance. Vas-y! Fais-le! Fonce!

Est-ce que l’on peut concilier art et richesse?

Une chose est sûre, je ne crois pas que l’on devient riche avec les biens matériels. Ce qui est difficile, c’est d’être tiraillé entre garder la sécurité et aller chercher quelque chose de nouveau. Comme je n’ai pas besoin de mon art pour vivre, je peux faire des toiles qui ne cherchent pas à séduire tout le monde. Ça me permet de ne pas figer mon art. Quand je fais une exposition, c’est sûr que je veux que ça marche. Mais avant tout, je présente des toiles que j’aime et dont je suis fière. C’est important de rester honnête envers soi-même.