J’utilise LinkedIn comme un outil de développement depuis plusieurs années. Et ça fonctionne. Je pense que pour un travailleur autonome comme moi c’est encore plus efficace que Google Ads car les prospects sont des références. Ils ont confiance car je fais partie du réseau de leur réseau. Bien sûr avoir une bonne présence dans LinkedIn exige un peu de temps, mais c’est un investissement très rentable. Et gratuit! Voici donc quelques trucs que j’ai appris au fil des années.

  1. Servez-vous du bandeau d’arrière-plan comme si c’était un panneau-réclame sur le bord de l’autoroute. Intégrez votre logo ou un design qui correspond à votre image de marque. Côté texte, soyez concis. Mettez-y votre slogan de marque ou les services que vous offrez. Et de grâce, utilisez une photo professionnelle pour votre profil.
Mon bandeau LinkedIn met en valeur mon offre. On y retrouve mon slogan et mes services.
  • 2. Soyez clair dans votre section Infos sur ce que vous offrez, sur le problème que vous réglez ou la solution que vous apportez. Essayez de répondre dans les premières lignes à la question suivante : quel est l’avantage de travailler avec vous? N’oubliez pas d’y placer les mots-clés importants liés à votre travail.
  • 3. Indiquez clairement comment on peut vous rejoindre en inscrivant votre numéro de téléphone et votre courriel à la fin de la section Infos.
  • 4. Parlez de vous, de vos défauts, de vos faiblesses, de vos enjeux, de vos défis. J’ai remarqué que lorsque je partageais des statuts plus personnels et que je me montrais vulnérable et authentique, j’avais plus de vues. Les gens aiment voir l’humain derrière la machine à idées.
Parler de façon authentique permet d’obtenir une grande visibilité sur la plateforme. Ce statut cumule plus de 5000 vues grâce à une réflexion sur une épreuve que j’ai vécue.
  • 5. Priorisez le contenu natif. C’est-à-dire du contenu réalisé directement dans LinkedIn comme un vidéo ou un texte. L’algorithme de Linkedin privilégie toujours le contenu qui nous fait passer plus de temps sur la plateforme.
  • 6. Faites des commentaires sur les statuts des gens que vous aimez dans votre réseau. Recommandez-les avec un petit texte ou recommandez leurs compétences.  Ils vous remercieront peut-être en retour.
  • 7. Dans le même ordre d’idées, sollicitez des recommandations de vos meilleurs clients. Un profil avec au moins trois textes de clients satisfaits est toujours plus crédible car la preuve sociale de compétence a une grande influence sur notre opinion.

N’oubliez pas que LinkedIn est une plateforme ouverte. C’est-à-dire que le contenu de votre profil aide votre référencement. D’ailleurs, dans les premières années de mon site web, mon profil LinkedIn était mieux référencé que mon site.

Vous aimez mes conseils mais vous avez besoin d’un coup de main? Imaginez ce qu’un rédacteur publicitaire pourrait faire pour optimiser votre profil!

Ça fait bientôt 10 ans que je suis passé à la carte de Noël papier. Mes clients m’en parlent. Ils ont hâte de la recevoir et de voir comment je vais me réinventer. Parce qu’après tout, le message est toujours le même, mais présenté différemment.  Bien sûr, ça prend un peu de temps, mais c’est un investissement plus que rentable. Le ROI est excellent! Voici 6 raisons pourquoi la carte des fêtes papier est un must!

carte des fêtes
La carte de Noël peut devenir une véritable oeuvre d’art.

Parce qu’on reçoit trop de courriels.

Même si vous êtes très créatif et que vous investissez dans une superbe vidéo avec des drones et des comédiens que vous aurez pris des heures à scénariser et à tourner…il y a de fortes chances que votre courriel de Noël passe dans le beurre. Il peut être noyé à travers les autres, entrer dans les courriels indésirables ou simplement ne pas intéresser votre client. Quel gâchis!

Parce qu’on ne reçoit pas assez de lettres positives.

Votre boite aux lettres se remplit de comptes à payer, de publicités non sollicitées, de renouvèlements, rien de vraiment excitant. Mais une enveloppe écrite à la main, à votre nom, avec une carte personnalisée à l’intérieur, c’est intrigant. Impossible de ne pas l’ouvrir. Impossible de ne pas être (un peu) charmé. Le papier a cet effet-là.

Pour entretenir la relation.

Bien sûr vous parlez souvent à vos clients. Vous leur écrivez encore plus souvent, par courriel. Mais prendre le temps d’écrire un message personnalisé, à la main, avez-vous déjà fait ça? Pour moi, c’est le seul moment de l’année où je communique avec tous mes clients. J’investis dans la relation, un message à la fois.

Pour exprimer de la gratitude.

Je ne sais pas pour vous, mais moi sans clients, je ne travaillerais pas. Et je les aime mes clients. Je prends le temps de leur écrire un merci personnalisé, une anecdote, des souhaits liés à leur vie personnelle, professionnelle et à leurs intérêts. Dire merci, ça fait du bien. Le recevoir aussi.

Pour profiter d’un retour sur investissement quasiment imbattable.

Ça vous prend une idée et un graphiste (pas une carte vendue en paquet de 200 chez Jean Coutu). Il faut investir quelques heures pour avoir un design à votre image. Vous devez aussi réserver un montant pour l’impression, les enveloppes et les timbres. Le plus gros investissement sera votre temps. Car pour avoir un bon impact, vous ne devez pas signer les cartes machinalement. Ça prend un message unique pour chaque client.

Pour vous positionner.

La carte de Noël, c’est un outil de branding, une occasion de vous démarquer de vos concurrents. C’est aussi l’opportunité d’exprimer de façon créative votre avantage concurrentiel. N’oubliez pas que votre carte sera vue par les employés, les clients de vos clients et d’autres personnes qui visitent l’entreprise. Elle sera à côté de celles de vos concurrents, alors soyez original.

Est-ce que vos textes sont endormants à mourir? Est-ce qu’ils manquent de vie? Si la nature de vos contenus ne vous stimule pas, il est peut-être temps d’y remédier. Voici 4 façons de faire fleurir vos contenus.

Pour que vos clients poussent comme les tournesols, ça vous prend un contenu riche en nutriments : ton, humour, créativité.
Photo par Aleksandr Eremin sur Unsplash

Préparer la terre

De quoi voulez-vous parler? Quel est l’objectif de votre texte? Faites l’inventaire des sous-sujets à aborder? Peut-être que commencer par les titres des sections peut vous aider? N’oubliez pas d’inclure des mots-clés dans vos titres si vous publiez sur le web. Les titres aident à donner du rythme, en plus d’informer sur le contenu. De bons titres, originaux et clairs sur le sujet du paragraphe vont influencer positivement la lecture du texte. C’est comme si vous guidiez le lecteur jusqu’à la fin. Une bonne préparation vous permettra d’être plus efficace dans votre production de contenu. Vous irez plus vite et surtout, vous n’oublierez rien.

Ajouter un engrais naturel

Quel est le ton de votre entreprise? Si vous ne le savez pas encore, voici quelques questions pour le découvrir. Quelles sont vos valeurs? De quelle façon aidez-vous vos clients? Quelle est votre promesse? Qu’est-ce qui vous distingue de la compétition? Si votre compagnie était une voiture, un animal, une vedette, un style de musique? Qu’est-ce que ce serait et surtout, pourquoi? Ici, l’authenticité est la clé.  Parce que le ton c’est la façon dont seule votre entreprise peut parler. En quoi votre texte ne peut pas avoir été écrit par votre compétiteur? Est-ce que votre positionnement et vos valeurs sont véhiculés à travers les mots utilisés? Est-ce que vous avez une personnalité ou votre texte semble avoir été écrit par un robot?

Arroser d’humour

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi l’humour était aussi présent dans les campagnes publicitaires au Québec? C’est simple, ça crée un capital de sympathie, ça aide à se souvenir du produit et ça démarque. Mais vous n’êtes pas obligé de créer une publicité télé pour faire ça. Vous avez simplement à saupoudrer une petite dose d’humour dans vos contenus. Pas nécessaire de faire un gros gag. Un jeu de mots, une question inattendue, un contre-emploi, une phrase qui fait sourire sont autant de façons de rendre vos textes plus intéressants. Êtes-vous capable d’utiliser l’humour en personne avec vos clients? Et si vous le faisiez aussi dans vos textes?

Ensoleiller de créativité

Amusez-vous! Les gens apprécient une touche d’originalité. Malheureusement, il y a trop de textes beiges qui se ressemblent tous. Oser être différent, c’est une façon  de créer de l’attachement envers votre marque. Pour créer vos produits ou vos services, vous utilisez votre créativité. Pour résoudre des problèmes aussi. Pourquoi ne pas canaliser cette façon de penser dans la création de vos textes? Quelle métaphore peut servir votre propos? Quelle histoire pouvez-vous raconter pour illustrer votre point? Comment pouvez-vous dire que vous êtes professionnel de dix façons différentes? Allez-y, vous êtes capable! Le problème avec la créativité, c’est la lâcheté du cerveau. On prend souvent la première idée qui passe au lieu d’en sortir 25.

J’espère que ces quelques trucs simples vous aideront à mettre les deux mains dans le terreau fertile de vos contenus. En poussant plus loin votre réflexion, vous récolterez des fruits. Et les fruits, c’est bon pour la santé!

Ça fait plus de 12 ans que je gagne ma vie avec mes mots et mes idées. À mes débuts, j’acceptais n’importe quoi. Payant ou non. Intéressant ou pas. Bon produit ou cochonnerie, j’acceptais de promouvoir absolument tout. Ça m’a causé plusieurs frustrations. J’ai appris beaucoup : comment négocier, comment me faire payer, comment aimer plus ce que je fais. Et ça, ça passe par avoir de bons clients qui me ressemblent avec qui j’aime travailler.

J'ai un bon sens de l'humour alors je cherche des clients qui aiment rire.

J’ai un bon sens de l’humour alors je cherche des clients qui aiment rire. Photo by Andre Mouton on Unsplash

Voici 5 façons d’avoir des clients en or :

Partager ses valeurs et les respecter. C’est prouvé, à compétence égale, les gens préfèrent travailler avec ceux qui partagent leurs valeurs. Mais encore faut-il les connaitre. N’hésitez pas à les partager. Ça doit transparaitre dans les contenus de votre site, et pas juste dans l’À propos. Mais ça ne doit pas seulement être des mots, ça doit aussi se sentir dans votre approche. Walk the talk comme disent les Américains.

Apprendre à dire non. J’ai refusé 5 mandats la dernière semaine avant mes vacances. Pas qu’ils n’étaient pas intéressants, mais je devais donner priorité aux mandats en cours et les terminer de bonne façon. Commencer ses vacances complètement épuisé, ce n’est pas très intelligent. Been there, done that! En disant non, je respecte mes limites. Mais je respecte aussi mes clients en refusant d’offrir un produit numéro deux. Je sais très bien que ça coûte toujours plus cher de dénicher un nouveau client que de bien servir un client actuel. Et parfois bien le servir signifie lui dire non.

Se fier à son intuition. La petite voix qui vous fait dire que vous (ne) sentez (pas) un projet, c’est votre intuition. C’est le cœur qui parle. Ce n’est pas toujours évident de l’entendre dans le bruit ambiant de notre tête. La pratique quotidienne du yoga et la méditation aident à se rapprocher de son ressenti. Pour moi, ça amène de nouvelles idées. Et ça m’aide à prendre de meilleures décisions. Parfois, une simple marche dans le bois me permet de me connecter à mon intuition. L’écriture automatique le matin, au réveil est très efficace aussi. Souvent, elle me permet de me rappeler de mes rêves. Et dans mes rêves, il y a souvent des synchronicités, des indices qui me guident vers la bonne décision.

Être authentique. Le premier soir de mes vacances, j’ai rencontré au cinéma un nouveau client avec qui je venais de collaborer sur un gros mandat pendant deux semaines. Il n’a pas rencontré un autre Patrick Goulet. J’étais le même. Parce que je n’aime pas la bullshit. Être vrai, c’est aussi ne pas avoir peur de parler de ses passions, de ses passe-temps et de ses goûts avec ses clients. Créer une relation, c’est ça!

Écouter vraiment. Dans son classique Comment se faire des amis et influencer les autres, Dale Carnegie, est assez clair là-dessus. Pour développer de vraies relations, il faut poser des questions, laisser parler son interlocuteur et s’intéresser vraiment à ce qu’il dit. C’est comme ça que l’on découvre des intérêts communs et la personnalité des gens. Une connexion plus profonde au niveau des valeurs est alors possible. Et je vous garantis que ça enrichit la relation dans tous les sens du terme.

Je me suis rendu compte à travers les années que mes meilleurs clients me considèrent comme un partenaire. Nous avons une relation d’affaires, de confiance, mais ça va plus loin que ça car je connais une partie de leur vie et je partage leurs enjeux au quotidien. Ça, c’est précieux. Je me sens privilégié d’avoir plusieurs clients en or. Et vous, quels sont vos trucs pour avoir des clients qui vous ressemblent?

Les Américains disent : « Walk the talk », on a traduit ça par : « Les bottines doivent suivre les babines ». Pour moi, ce sont deux façons de définir l’authenticité. Si on en parle autant, c’est parce qu’il y a de nombreux plus à être vrai. Voici 5 bonnes raisons d’être authentique en affaires.

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Photo : Jarrod Fitzgearlds

  1. Vous rencontrez des gens comme vous. Et c’est probablement le plus grand avantage. En étant soi-même, en affichant nos couleurs, en respectant qui nous sommes, on attire des clients et des collaborateurs qui nous ressemblent. On a plus de plaisir à collaborer avec des gens qui partagent la même vision et les mêmes valeurs.
  2. Vous n’avez pas à vous rappeler ce que vous avez dit. Lorsqu’on dit la vérité tout le temps, qu’on n’invente pas d’ histoires pour plaire ou ne pas déplaire. Lorsqu’on n’invente rien pour gonfler son ego, on peut parler sans filtre. On n’a pas à se demander si ce qu’on vient de dire entre en conflit avec un autre mensonge. Bref, une vie professionnelle authentique est plus simple. Et ça permet de mieux dormir.
  3. Vous êtes plus heureux. Lorsqu’on ne joue pas de game, autant avec soi qu’avec les autres, on se sent plus léger. Non seulement on fait de meilleurs choix axés sur nos valeurs, mais on a plus de plaisir. On a l’impression de se réaliser pleinement. C’est ce qu’on appelle être sur son X.
  4. Vous êtes plus libre. Libre d’écrire ce que l’on veut sur notre blogue. Libre de nous habiller comme on veut. Libre de faire des affaires à notre façon, avec des gens que l’on choisit. Libre de faire à notre tête, libéré du regard des autres. La sincérité est le chemin vers la liberté.
  5. Vous vous démarquez. Être différent, c’est payant. Il n’y a rien de plus plate que des gens tous pareils. En affichant sa personnalité, sa différence, son unicité, son authenticité, on sort du lot et on attire l’attention. Rappelez-vous qu’à compétences égales, nous faisons toujours affaire avec une personne dont la personnalité nous séduit. Pour ça, il faut la mettre de l’avant. C’est sûr que ça risque de déplaire. Mais en demeurant beige, vous ne plairez à personne.

Dans le milieu du travail, on ne comprend pas toujours précisément la job des gens avec qui nous collaborons. Ce mois-ci, j’essaie de mieux comprendre en quoi consiste le placement média avec mon collègue Louis-Philippe Sutton de Sutton consultant média. Je lui ai posé quelques questions afin de mieux cerner son univers.

placement média

  1. Louis-Philippe, quel est l’élément principal à considérer lorsque l’on achète de la publicité dans un média?

C’est de savoir précisément qui est votre public cible et surtout de ne pas penser que ce sont les 7 à 77 ans. Demandez-vous qui est votre client naturel, celui à qui vous parler une fois de votre produit et il veut déjà l’acheter.

  1. Quelle est la différence entre la fréquence et la portée?

La portée est le nombre de personnes rejointes tandis que la fréquence est le nombre de fois qu’elles ont été rejointes. J’ajouterais un autre élément important : les parts de marché d’un média. C’est le nombre d’heures d’écoute totale dans une cible.

  1. Quels médias sont en hausse? Lesquels sont en perte de vitesse?

Le web est toujours en hausse. La grosse baisse des journaux est terminée, la démographie fait le reste du travail. Selon moi, la prochaine transformation sera dans l’écoute de la télé généraliste en temps réel. Les contenus de séries télé peuvent être écoutés à tout moment, c’est le sport et les nouvelles qui sauvera les chaines traditionnelles.

  1. Quel pourcentage de son chiffre d’affaires une entreprise devrait-elle investir en publicité?

En moyenne, on recommande 10 %, mais ça dépend de votre marge de profit. On devrait aussi prévoir un budget sur le chiffre d’affaires que l’on veut atteindre et non sur celui actuel. Il est possible de connaitre les moyennes d’investissement publicitaire de votre industrie sur Statistiques Canada. Vous pouvez aussi en discuter avec votre comptable.

  1. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui désire investir dans une campagne publicitaire?

Il faut bien identifier sa cible et se donner des objectifs de retour sur investissement réalistes. Certains ont le réflexe de prendre le média le moins cher, mais parfois ça équivaut à prêcher dans le désert. Si vous vendez des tondeuses, ça ne sert pas à grand-chose d’avoir une super offre à distribuer dans un complexe de condos.

  1. Est-ce que l’expression « parlez en bien ou parlez en mal » a encore du sens en 2017?

Non, si une entreprise ne gère pas sa réputation sur Facebook, Google My Business ou sur son blogue, ça peut avoir des répercussions dévastatrices. Les consommateurs mécontents se plaignent et vous devez y faire face car il y a plein d’alternatives à votre produit ou service.

  1. Pourquoi faire appel à un consultant plutôt qu’un représentant d’un média?

La personne qui travaille pour le média, son travail, c’est de vendre son média, elle n’a pas une vue d’ensemble. Le consultant, l’agence ou le courtier en média travaille à long terme. Mon travail est d’offrir le meilleur résultat pour le budget de mon client. Et je peux voir en temps réel l’évolution du marché et négocier les prix.

  1. Pour terminer, quelle est l’importance du créatif par rapport au média?

Ça prend une bonne collaboration entre les deux. Si tu veux vendre des voitures ce week-end, le créatif est beaucoup moins important que si tu veux créer une notoriété et une image de marque forte à long terme. Même si tu as le meilleur concept, si personne de ta clientèle cible ne le voit, tu n’es pas plus avancé.

Voilà! J’espère que ça vous a aidé à éclaircir certaines notions liées au placement média. Vous aimeriez que j’échange avec d’autres professionnels de l’industrie? Qu’aimeriez-vous connaitre du milieu des communications?  Faites-moi des suggestions.

Ça y est, l’Halloween est derrière nous. D’ailleurs, dans les grandes chaines de magasins, ça fait un bout de temps que les décorations des fêtes ont leur propre allée. Vous avez probablement déjà des dates de soupers à l’agenda en décembre. Et vous avez déjà reçu l’invitation pour votre party de bureau. Bref, Noël s’en vient.

Mais avant de partir, il y a une chose que vous devez absolument ajouter dans la to-do list : la fameuse carte de Noël. Pourquoi? Voici quelques raisons de ne pas passer à côté de cette occasion de communiquer avec vos clients.

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Une bonne carte des fêtes n’est pas un courriel!

1. Ça n’arrive qu’une seule fois par année. À quel autre moment communiquez-vous physiquement à tous vos clients en même temps? Bien sûr, vous envoyez des infolettres. Et si vous faites bien votre travail, vous avez un taux d’ouverture oscillant autour de 25 %. Ce qui laisse quand même 75 % de vos clients dans le noir. Voici une opportunité. Un courriel se jette facilement à la poubelle. Par contre, on ouvre systématiquement le courrier que l’on reçoit par la poste. Et pour une fois, ce ne sera pas un compte à payer 🙂

2. Le retour sur investissement est excellent! Quelques heures de graphisme et de rédaction, l’impression des cartes, des enveloppes, des timbres et un peu de temps pour écrire des messages personnalisés et le tour est joué. Si vous avez moins de 100 clients actifs, vous pouvez prévoir entre 500 $ et 1000 $ de budget. Et vos clients apprécieront le geste, je vous le garantis. Le résultat est de loin supérieur à l’argent et au temps investis.

3. Personne ne regarde votre courriel d’animation des fêtes. C’est toujours la même chose : une animation achetée sur le web avec un message cliché et banal. Tant qu’à faire ça, vaut mieux ne rien faire. En plus, votre courriel se perdra probablement dans un fouillis de courriels semblables. Ça, c’est si votre message ne se retrouve pas directement dans la boite de pourriels. Cette année, au lieu d’être un spammeur, soyez un créateur d’émotion.

4. C’est une occasion de vous positionner. Avec un bon concept qui lie ce que vous faites avec l’univers des fêtes, vous pouvez vous différencier de vos concurrents. Profitez-en pour réaffirmer vos valeurs et votre vision de façon intelligente et créative. Votre carte de Noël est un merveilleux outil de branding qui est souvent sous-exploité. Si elle est réussie, elle fera rayonner votre entreprise. Affichée sur le babillard ou sur le bureau de votre client, votre carte vous fera de la pub (presque) gratuite.

5. Vous pouvez faire de la gratitude personnalisée. Si vous faites des affaires, c’est grâce à vos clients. Dites-leur un vrai merci. Soyez personnel dans le ton. Peu d’entreprises prendront le temps d’écrire des messages vraiment personnalisés. C’est une occasion d’être authentique. Parce que les relations d’affaires sont d’abord des relations humaines. De bons mots sincères, ça fait toujours plaisir à lire.

L’exercice d’envoyer des cartes de Noël à vos clients demande de la préparation et de l’investissement de votre part. C’est le moment de commencer pour ne pas faire ça à la course comme l’an passé. Prenez le temps de bien faire les choses et je vous garantis que vous ne le regretterez pas. Sur ce, je retourne travailler sur mon concept de carte de Noël.

Depuis environ deux ans, j’envoie chaque mois une infolettre à ma liste de contacts. Sur les 1000 personnes, en moyenne 40 % ouvrent mon courriel. Et mon taux de clic est d’environ 15 %. Tout ça pour dire que je suis plutôt satisfait car le courriel est le dernier rempart du marketing. C’est la permission ultime. Et surtout, ça fait vendre.

Pourquoi envoyer une infolettre ?

  • Annoncer vos nouveaux produits et services.
  • Proposer des offres promotionnelles exclusives.
  • Partager du contenu à valeur ajoutée (billet de blogue, vidéo, infographique, etc.).
  • Renforcer votre lien et la cote d’amour avec vos clients.
  • Augmenter la fréquence d’exposition à votre marque.
  • Sonder votre clientèle et améliorer vos produits.

infolettre

Qu’est-ce qui influence les résultats ?

Plusieurs facteurs peuvent influencer votre taux d’ouverture, votre taux de clic et votre taux de conversion (achat). Voici les principaux.

Le titre. Selon Contently, votre trafic peut varier jusqu’à 500 % selon votre titre. Choisissez-le bien. Il doit capter l’intérêt. Les superlatifs très positifs (meilleur, toujours, plus rapide, plus grand, plus drôle, top, parfait)   ou très négatifs (jamais, pire, rien, stop, éviter, personne) seraient les plus performants. Considérez votre titre comme un slogan qui vend votre contenu.

Le moment de l’envoi. Posez-vous la question suivante :  à quel moment est-il préférable d’envoyer une communication à mon client  ? Moi, je reçois toujours des courriels de Dominos pizza vers 16 h, au moment où je me demande ce que je vais manger pour souper. De mon côté, j’envoie mon infolettre avant 8 h le mardi, mercredi ou jeudi matin. Le lundi matin, tout le monde est inondé de courriels. Et à partir du jeudi après-midi, les gens pensent au week-end. Un moment qui pourrait être pertinent pour un bar par exemple. Bref, réfléchissez à l’emploi du temps de vos cibles et testez.

La fréquence d’envoi. Pas trop souvent. Votre boite de courriels déborde, la mienne aussi. Les consommateurs deviennent vite impatients. Si vous envoyez trop de courriels inintéressants, ils vous bloqueront. Et vous aurez perdu une précieuse adresse courriel. Vous devriez vous contenter d’une à deux fois par mois.

Le contenu. Pertinence et créativité sont de mise. Est-ce que l’information amène de la valeur ajoutée ? Si vous n’avez rien à dire, taisez-vous jusqu’au prochain courriel. Par contre, en préparant un calendrier de publication, vous ne manquerez jamais d’idées. Aussi, il est préférable de tester de votre contenu. Faites deux versions et envoyez-les à une partie de votre liste. Envoyez ensuite la version qui obtient les meilleurs résultats au reste de votre liste. Vous pouvez aussi segmenter vos infolettres en envoyant des versions différentes aux clients, prospects, connaissances, etc.

Le design. Il devrait être adapté pour les tablettes et téléphones intelligents pour en favoriser la lisibilité. Votre infolettre devrait aussi contenir des images et un design simple. Personnellement, 50 % de mes contacts lisent mes courriels sur un téléphone mobile. Si mon design n’était pas adapté, c’est la moitié des efforts qui seraient jetés à la poubelle.

La qualité de votre liste. Il y a plusieurs façons de diviser votre liste d’envoi pour la rendre plus efficace. Vous pouvez la segmenter par intérêt, fréquence d’envoi, type de clients, etc. Il est aussi primordial d’avoir une relation d’affaires avec les gens dont vous possédez l’adresse de courriel. Vous devez également obtenir la permission d’envoyer des courriels comme le stipule la loi C-28.

Vous avez une liste de clients qui vous donnent la permission de communiquer avec eux par courriel ? Qu’est-ce que vous attendez pour vous en servir ? Arrêtez de laisser de l’argent sur la table. Vous avez seulement besoin d’un design d’infolettre et d’un logiciel de gestion tel que CakeMail. Et quelque chose à dire. Pour cette partie-là, je peux toujours vous donner un coup de main.

Le blogue n’a jamais été aussi présent dans les communications d’entreprises. Dans les sites web des journaux, la chronique, les analyses et les blogues y prennent maintenant presque autant de place que les nouvelles. Mais plusieurs entreprises hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Par peur, par méconnaissance du média, parce que. Voici donc les 4 pires raisons de ne pas aimer le blogue !

4 mauvaise raisons de ne pas bloguer par Patrick Gopulet

Je ne blogue pas car je n’ai rien à dire.

C’est faux ! Avez-vous déjà recensé toutes les questions que les clients vous posent au téléphone ou en personne ? Une bonne partie de ces questions peut servir de point de départ à un billet de blogue ou une page FAQ. D’ailleurs, votre blogue peut avoir plusieurs objectifs : diffuser des informations non commerciales sur vos produits (trucs et astuces), augmenter votre notoriété en devenant la référence dans votre secteur d’activité, échanger directement avec vos clients, augmenter le trafic vers votre site web, etc. C’est aussi une façon d’humaniser votre entreprise.

Vous n’êtes pas obligé de publier un billet de blogue par semaine. Un par mois, c’est suffisant. L’important, c’est d’être constant. Un bon truc est de préparer vos articles en créant un calendrier de publication. Si vous êtes une compagnie d’entretien ménager, vous pourriez publier des trucs pour préparer sa maison pour l’hiver au mois de novembre. Et au mois d’avril, les musts pour rendre votre cour extérieure plus invitante. En décembre, le guide parfait pour survivre aux fêtes ou un rappel de l’étiquette lorsque l’on reçoit des invités. Chaque saison est propice à publier du nouveau contenu. Faites aussi la liste des fêtes importantes : Pâques, la fête des Pères, la Saint-Valentin, etc. Essayez d’imaginer des articles pertinents et pratiques liés à ces événements. De cette façon, vous aurez toujours quelque chose à dire.

Bloguer, ça coûte cher.

C’est plutôt un investissement qui rapporte. Le blogue doit faire partie d’une stratégie de contenu efficace. Si un client potentiel se retrouve sur le site de votre concurrent, car l’information qu’il cherchait était bien placée et bien référencée dans un billet de blogue,  quel est le prix de cette vente perdue ? Combien vous coûte votre publicité imprimée ? Votre représentant vous rapporte-t-il des ventes ?

Il est  beaucoup plus facile de calculer le retour sur investissement de votre présence web que n’importe quelle autre stratégie média. Vous avez accès, en temps réel, au nombre de vues, de commentaires, de partages sur les réseaux sociaux et de demandes d’information. En planifiant vos contenus de façon annuelle, vous pourrez mieux contrôler les coûts et investir où ça rapporte.

Mais avant d’investir temps et argent dans un blogue, assurez-vous que votre site répond aux meilleurs critères de référencement web. Vous pourriez peut-être en profiter pour le rafraichir, le rendre adaptatif ou améliorer son SEO. Comme votre blogue sera hébergé sur votre site web, vous maximiserez vos chances en ayant un site performant.

Je n’ai pas le temps de m’occuper d’un blogue.

Avez-vous 4 heures par mois ? C’est un minimum que vous devriez investir dans votre développement des affaires sur le web.   2 à 3 heures de rédaction, plus au moins une heure pour diffuser le contenu sur vos médias sociaux et répondre aux commentaires. Si vous n’avez pas la ressource à l’interne, vous pouvez toujours engager un travailleur autonome.

Le temps est toujours une question de perception. Peut-être passez-vous trop de temps à essayer de vendre où vos clients ne sont pas ? Le temps investi dans votre contenu et dans votre présence en ligne vous rapportera. Tôt ou tard, le temps fera son oeuvre. Si vous avez bien travaillé et que vous vous êtes positionné avec les bons mots-clés, votre contenu commencera à remonter dans les résultats de recherche. Les internautes cliqueront sur votre billet de blogue. Ils seront plus informés et auront une meilleure opinion de votre entreprise. Ils seront donc plus chauds à l’idée de consommer ou recommander vos produits ou services.

Le blogue est un investissement à moyen et long terme qui devrait être considéré comme une tribune exceptionnelle pour échanger avec vos clients, tester des idées, faire du service à la clientèle, augmenter votre notoriété et récolter des informations précieuses sur les intérêts de vos clients.

Pas besoin de bloguer, je suis sur Facebook.

Être sur Facebook c’est bien, mais ce n’est pas tout. Ça doit faire partie d’une stratégie de marketing de contenu globale. Contrairement à Facebook, le contenu de votre billet de blogue vous appartient et il restera sur le web pendant plusieurs années. Vous profiterez de ses fruits longtemps après sa publication. Les médias sociaux sont une excellente façon de partager le contenu de votre blogue et d’interagir avec vos clients actuels et potentiels. Mais n’oubliez pas que le roi des médias sociaux demeure le blogue.

Vous aurez compris qu’il y a beaucoup  d’avantages à bloguer régulièrement. Alors, lorsque vous penserez à votre budget média pour 2016, n’oubliez pas de faire de la place au blogue. Et si vous avez besoin d’y voir plus clair, n’hésitez pas à me contacter. Je paye le café.

L’expression est sur toutes les lèvres. Les budgets publicitaires s’y déplacent à vitesse grand V.  D’ailleurs, aux États-Unis 86 % des entreprises de B2B prévoient mettre en place une stratégie de content marketing. Mais qu’en est-il vraiment ? À quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça implique ? Quels sont les avantages ? Je tenterai de répondre à ces questions afin de démystifier le concept de marketing de contenu.

Une définition du marketing de contenu

« Le marketing de contenu est une stratégie marketing qui implique la création et diffusion, par une entreprise, de contenus médias afin d’acquérir de nouveaux clients. » – Wikipédia

J’ajouterais que contrairement au marketing traditionnel qui essaie de vendre un produit, le marketing de contenu tente plutôt de vendre l’idée d’un produit.

Par exemple, pour vendre des vélos, vous pouvez rédiger un billet de blogue sur les 8 avantages de se déplacer en bicycle et un top 10 des pistes cyclables du Québec.  Aussi, pourquoi ne pas créer une série de vidéos expliquant comment réparer soi-même son vélo ? Et sur vos comptes Facebook et Instagram, vous pouvez publier des photos de paysages prises à partir des meilleures pistes cyclables.

marketing de contenu

Le contenu est roi. (Image : smedio.com)

Quels sont les objectifs du marketing de contenu ?

Selon une étude de Content Marketing Institute réalisée auprès des entreprises qui l’utilisent comme outil Business To Business, les trois principaux objectifs sont les suivants :

– Augmenter la notoriété de la marque (84 %)

– Générer des leads (83 %)

– Développer l’engagement des clients (81 %)

Et les principaux défis sont :

– Créer du contenu engageant et intéressant (54 %)

– Produire du contenu de façon régulière (50 %)

– Créer du contenu varié (42 %)

7 types de contenus à créer et diffuser

  1. Billets de blogue
  2. Vidéos (tutoriel, test, animation, témoignage, envers du décor)
  3. Podcasts
  4. Livres blancs et guides pratiques
  5. Infographiques
  6. Photos
  7. Infolettres

Et le retour sur investissement dans tout ça ?

Selon HubSpot, le ROI du marketing de contenu est très intéressant.

– Les clients qui reçoivent des infolettres et courriels promotionnels dépensent en moyenne 82 % de plus.

– Une stratégie de contenu efficace permet de réduire en moyenne de 13 % le coût par lead.

– Le marketing de contenu amène 54 % plus de leads dans l’entonnoir de vente que le marketing traditionnel.

 

Vous songez à investir dans le marketing de contenu ? Je peux vous aider à créer une stratégie efficace et des contenus engageants. Discutons-en devant un bon café.