Comment optimiser sa page carrière en marketing RH?

Terminé l’époque où les pages carrières n’étaient qu’une succession d’offres d’emploi plates avec des descriptions interminables. Aujourd’hui, pour faire vivre votre marque employeur comme il se doit, votre section carrière a besoin d’amour. De beaucoup d’amour. Voici 7 façons d’optimiser votre page carrière.

1. Une vidéo de marketing RH qui fait vibrer

Sentir la vibe, visionner l’environnement, partager le why, connecter avec les émotions, voir les implications, ça passe mieux en vidéo. Saviez-vous que les gens qui ont vu un vidéo d’un produit ont 85 % plus de chances de l’acheter? Alors, imaginez l’impact positif d’une vidéo de recrutement sur votre marque employeur.

2. Une proposition de valeurs aux employés (PVE) partagée

Pour qu’un employé soit pleinement engagé, il doit comprendre concrètement ce qu’il fait et surtout pourquoi il le fait. Lorsqu’un candidat magasine une entreprise, il veut connaitre ses valeurs. Pourquoi l’entreprise existe-t-elle? Comment traite-t-elle ses employés et ses clients? Qu’est-ce qui guide les décisions? Comment est l’ambiance de travail? Si vous ne partagez vos valeurs et votre mission, vous manquez la chance de connecter en profondeur avec votre futur employé. De plus, la PVE permet aussi de filtrer les candidats qui ne fittent pas avec votre entreprise.

3. Des témoignages de vos employés-ambassadeurs

Rien ne vaut les mots de vos employés pour vendre votre entreprise. S’ils restent et qu’ils sont heureux depuis 5, 10 ou même 20 ans il y a sûrement une raison. Et même deux. Mettez-les de l’avant, ce sont vos meilleurs ambassadeurs. Donnez-leur le micro et assurez-vous d’avoir des témoignages écrits ou vidéos provenant de vos différents départements.

Le design de la page carrière devrait intégrer plusieurs éléments clés.

4. Des avantages clairs et concrets

Salaire compétitif, REER collectif, horaire flexible, télétravail, rien de tout ça n’est vraiment original. Ce sont des lieux communs qu’on lit partout. Mais qu’est-ce qui fait une réelle différence? Concrètement. Un vendredi après-midi off par mois. 200 $ pour s’inscrire à une activité de votre choix. Une académie qui offre des cours pour la formation continue. Une passe corporative au spa. Des chiens au bureau. Quels sont les petits plus qui font qu’on est vraiment bien chez vous? Et si vous ne trouvez rien, demandez à vos employés.

5. Un ton de marque authentique

Le ton de marque, le brand voice, c’est votre couleur, votre façon unique de communiquer. C’est ce qui vous permet de vous différencier dans un univers ou 20 autres compagnies comme la vôtre se battent pour les mêmes candidats. Est-ce que vos contenus seront aussi plates que les autres ou vous trouverez une façon unique de parler de votre entreprise? L’humour, l’authenticité et la proximité sont de bonnes façons de créer un ton de marque original. Pour le trouver, inspirez-vous de vos valeurs, de vos services et de la façon dont parlent vos employés.

6. Un slogan de marketing RH inspirant

Votre slogan de marque employeur est une promesse que vous faites à vos futurs employés. Il doit être crédible et authentique. Ici, ne promettez pas quelque chose que vous ne pouvez pas offrir seulement pour paraitre cool. D’ailleurs, vous devriez impliquer vos employés actuels dans la démarche de création et de validation. Entre autres, en réalisant un sondage interne. Pour qu’il soit engageant et vécu, votre slogan devra s’inspirer du résultat du sondage. Sinon ça risque de faire un effet boomerang.

7. Des textes d’offres d’emploi engageants

C’est là où votre ton de marque est plus qu’important. Comment allez-vous rédiger vos offres d’emplois afin qu’elles soient intéressantes, originales et qu’elles collent à ce que vous êtes? Quelques trucs : évitez des faires des listes trop longues, divisez le contenu en plusieurs sections, répétez vos avantages de façon différente, utilisez un langage adapté au type d’emploi. Et de grâce, soyez original!

À go, on optimise sa page carrière!

Évidemment, vous n’êtes pas obligé de placer tous ces éléments dans votre page carrière. Vous pouvez y aller progressivement. L’important c’est d’accueillir comme il se doit un chercheur d’emploi avec une page qui répond à ses questions et qui donne envie de vous rencontrer en personne. Vous connaissez le dicton : « On n’a pas deux chances de faire une bonne première impression ». Et la première impression est cruciale en marketing RH.

Quel ton dois-je utiliser pour parler à mes futurs employés? Est-ce que mon offre d’emploi est inspirante? Est-ce que je devrais avoir un slogan de marketing RH? Si vous vous posez des questions sur votre marque employeur, je peux vous aider. En tant que concepteur-rédacteur, je vais définir l’ADN de votre marque employeur et la décliner dans tous vos outils de communication.

Photo par Jake Nackos sur Unsplash

  1. Créer un slogan de marque employeur

Avoir une vision, des valeurs et une mission c’est bien. Mais être capable de synthétiser en quelques mots la promesse à l’employé, c’est autre chose. Je peux vous aider à créer une signature de positionnement créative et stratégique qui résonnera auprès de vos futurs employés. Question d’attirer et de recruter des gens qui se collent à votre philosophie.

  1. Scénariser une vidéo de recrutement engageante

Comme dit l’adage, on ne veut pas le savoir, on veut le voir. La vidéo de recrutement ou de marketing RH est un essentiel à inclure sur votre page carrière. C’est la meilleure façon de faire ressentir à vos futurs employés l’ambiance de travail et la couleur de votre entreprise. Ils pourront visualiser les avantages et voir l’environnement de travail en mouvement.

  1. Pimper vos descriptions d’offres d’emploi

Terminées les offres d’emploi beiges et plates. Je peux décliner votre thématique de marque employeur dans des textes d’offres d’emplois originaux qui vulgarisent le travail tout en montrant la personnalité de votre entreprise. Si votre candidat ne se rend pas au bout de la description d’offre d’emploi, comment voulez-vous qu’il postule?

  1. Rédiger une page carrière captivante

Pour que votre page carrière capte l’attention de votre auditoire, elle devrait comporter quelques éléments essentiels : vidéo de marque employeur, valeurs, avantages de travailler chez vous, témoignages d’employés, offres d’emplois et appels à l’action.  Je peux m’assurer que tout ça soit intéressant à lire pour vous démarquer de vos concurrents.

  1. Faire vivre votre marque employeur dans vos médias sociaux

Rédiger de bons posts Facebook ou LinkedIn n’est pas votre tasse de thé? Je peux rédiger des statuts inspirants et originaux entre deux gorgées de café. Question que votre ton de marque soit homogène à tous les points de contacts avec vos employés futurs.

Bien sûr, la communication n’est qu’une partie de votre marque employeur. Il faut aussi que votre salaire soit intéressant, que vous soyez un bon boss, que vous offriez la flexibilité d’horaire, une vision inspirante et des avantages sociaux qui vont au-delà du REER. Mais au moment de communiquer tout ça, rappelez-vous que vous n’aurez pas une deuxième chance de faire bonne impression. Il faut que ça capte l’attention!

Si vous voulez discuter de votre marque employeur, contactez-moi. La première discussion de 30 minutes est gratuite.

Est-ce que vos textes sont endormants à mourir? Est-ce qu’ils manquent de vie? Si la nature de vos contenus ne vous stimule pas, il est peut-être temps d’y remédier. Voici 4 façons de faire fleurir vos contenus.

Pour que vos clients poussent comme les tournesols, ça vous prend un contenu riche en nutriments : ton, humour, créativité.
Photo par Aleksandr Eremin sur Unsplash

Préparer la terre

De quoi voulez-vous parler? Quel est l’objectif de votre texte? Faites l’inventaire des sous-sujets à aborder? Peut-être que commencer par les titres des sections peut vous aider? N’oubliez pas d’inclure des mots-clés dans vos titres si vous publiez sur le web. Les titres aident à donner du rythme, en plus d’informer sur le contenu. De bons titres, originaux et clairs sur le sujet du paragraphe vont influencer positivement la lecture du texte. C’est comme si vous guidiez le lecteur jusqu’à la fin. Une bonne préparation vous permettra d’être plus efficace dans votre production de contenu. Vous irez plus vite et surtout, vous n’oublierez rien.

Ajouter un engrais naturel

Quel est le ton de votre entreprise? Si vous ne le savez pas encore, voici quelques questions pour le découvrir. Quelles sont vos valeurs? De quelle façon aidez-vous vos clients? Quelle est votre promesse? Qu’est-ce qui vous distingue de la compétition? Si votre compagnie était une voiture, un animal, une vedette, un style de musique? Qu’est-ce que ce serait et surtout, pourquoi? Ici, l’authenticité est la clé.  Parce que le ton c’est la façon dont seule votre entreprise peut parler. En quoi votre texte ne peut pas avoir été écrit par votre compétiteur? Est-ce que votre positionnement et vos valeurs sont véhiculés à travers les mots utilisés? Est-ce que vous avez une personnalité ou votre texte semble avoir été écrit par un robot?

Arroser d’humour

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi l’humour était aussi présent dans les campagnes publicitaires au Québec? C’est simple, ça crée un capital de sympathie, ça aide à se souvenir du produit et ça démarque. Mais vous n’êtes pas obligé de créer une publicité télé pour faire ça. Vous avez simplement à saupoudrer une petite dose d’humour dans vos contenus. Pas nécessaire de faire un gros gag. Un jeu de mots, une question inattendue, un contre-emploi, une phrase qui fait sourire sont autant de façons de rendre vos textes plus intéressants. Êtes-vous capable d’utiliser l’humour en personne avec vos clients? Et si vous le faisiez aussi dans vos textes?

Ensoleiller de créativité

Amusez-vous! Les gens apprécient une touche d’originalité. Malheureusement, il y a trop de textes beiges qui se ressemblent tous. Oser être différent, c’est une façon  de créer de l’attachement envers votre marque. Pour créer vos produits ou vos services, vous utilisez votre créativité. Pour résoudre des problèmes aussi. Pourquoi ne pas canaliser cette façon de penser dans la création de vos textes? Quelle métaphore peut servir votre propos? Quelle histoire pouvez-vous raconter pour illustrer votre point? Comment pouvez-vous dire que vous êtes professionnel de dix façons différentes? Allez-y, vous êtes capable! Le problème avec la créativité, c’est la lâcheté du cerveau. On prend souvent la première idée qui passe au lieu d’en sortir 25.

J’espère que ces quelques trucs simples vous aideront à mettre les deux mains dans le terreau fertile de vos contenus. En poussant plus loin votre réflexion, vous récolterez des fruits. Et les fruits, c’est bon pour la santé!

Dans le milieu du travail, on ne comprend pas toujours précisément la job des gens avec qui nous collaborons. Ce mois-ci, j’essaie de mieux comprendre en quoi consiste le placement média avec mon collègue Louis-Philippe Sutton de Sutton consultant média. Je lui ai posé quelques questions afin de mieux cerner son univers.

placement média

  1. Louis-Philippe, quel est l’élément principal à considérer lorsque l’on achète de la publicité dans un média?

C’est de savoir précisément qui est votre public cible et surtout de ne pas penser que ce sont les 7 à 77 ans. Demandez-vous qui est votre client naturel, celui à qui vous parler une fois de votre produit et il veut déjà l’acheter.

  1. Quelle est la différence entre la fréquence et la portée?

La portée est le nombre de personnes rejointes tandis que la fréquence est le nombre de fois qu’elles ont été rejointes. J’ajouterais un autre élément important : les parts de marché d’un média. C’est le nombre d’heures d’écoute totale dans une cible.

  1. Quels médias sont en hausse? Lesquels sont en perte de vitesse?

Le web est toujours en hausse. La grosse baisse des journaux est terminée, la démographie fait le reste du travail. Selon moi, la prochaine transformation sera dans l’écoute de la télé généraliste en temps réel. Les contenus de séries télé peuvent être écoutés à tout moment, c’est le sport et les nouvelles qui sauvera les chaines traditionnelles.

  1. Quel pourcentage de son chiffre d’affaires une entreprise devrait-elle investir en publicité?

En moyenne, on recommande 10 %, mais ça dépend de votre marge de profit. On devrait aussi prévoir un budget sur le chiffre d’affaires que l’on veut atteindre et non sur celui actuel. Il est possible de connaitre les moyennes d’investissement publicitaire de votre industrie sur Statistiques Canada. Vous pouvez aussi en discuter avec votre comptable.

  1. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui désire investir dans une campagne publicitaire?

Il faut bien identifier sa cible et se donner des objectifs de retour sur investissement réalistes. Certains ont le réflexe de prendre le média le moins cher, mais parfois ça équivaut à prêcher dans le désert. Si vous vendez des tondeuses, ça ne sert pas à grand-chose d’avoir une super offre à distribuer dans un complexe de condos.

  1. Est-ce que l’expression « parlez en bien ou parlez en mal » a encore du sens en 2017?

Non, si une entreprise ne gère pas sa réputation sur Facebook, Google My Business ou sur son blogue, ça peut avoir des répercussions dévastatrices. Les consommateurs mécontents se plaignent et vous devez y faire face car il y a plein d’alternatives à votre produit ou service.

  1. Pourquoi faire appel à un consultant plutôt qu’un représentant d’un média?

La personne qui travaille pour le média, son travail, c’est de vendre son média, elle n’a pas une vue d’ensemble. Le consultant, l’agence ou le courtier en média travaille à long terme. Mon travail est d’offrir le meilleur résultat pour le budget de mon client. Et je peux voir en temps réel l’évolution du marché et négocier les prix.

  1. Pour terminer, quelle est l’importance du créatif par rapport au média?

Ça prend une bonne collaboration entre les deux. Si tu veux vendre des voitures ce week-end, le créatif est beaucoup moins important que si tu veux créer une notoriété et une image de marque forte à long terme. Même si tu as le meilleur concept, si personne de ta clientèle cible ne le voit, tu n’es pas plus avancé.

Voilà! J’espère que ça vous a aidé à éclaircir certaines notions liées au placement média. Vous aimeriez que j’échange avec d’autres professionnels de l’industrie? Qu’aimeriez-vous connaitre du milieu des communications?  Faites-moi des suggestions.

Depuis environ deux ans, j’envoie chaque mois une infolettre à ma liste de contacts. Sur les 1000 personnes, en moyenne 40 % ouvrent mon courriel. Et mon taux de clic est d’environ 15 %. Tout ça pour dire que je suis plutôt satisfait car le courriel est le dernier rempart du marketing. C’est la permission ultime. Et surtout, ça fait vendre.

Pourquoi envoyer une infolettre ?

  • Annoncer vos nouveaux produits et services.
  • Proposer des offres promotionnelles exclusives.
  • Partager du contenu à valeur ajoutée (billet de blogue, vidéo, infographique, etc.).
  • Renforcer votre lien et la cote d’amour avec vos clients.
  • Augmenter la fréquence d’exposition à votre marque.
  • Sonder votre clientèle et améliorer vos produits.

infolettre

Qu’est-ce qui influence les résultats ?

Plusieurs facteurs peuvent influencer votre taux d’ouverture, votre taux de clic et votre taux de conversion (achat). Voici les principaux.

Le titre. Selon Contently, votre trafic peut varier jusqu’à 500 % selon votre titre. Choisissez-le bien. Il doit capter l’intérêt. Les superlatifs très positifs (meilleur, toujours, plus rapide, plus grand, plus drôle, top, parfait)   ou très négatifs (jamais, pire, rien, stop, éviter, personne) seraient les plus performants. Considérez votre titre comme un slogan qui vend votre contenu.

Le moment de l’envoi. Posez-vous la question suivante :  à quel moment est-il préférable d’envoyer une communication à mon client  ? Moi, je reçois toujours des courriels de Dominos pizza vers 16 h, au moment où je me demande ce que je vais manger pour souper. De mon côté, j’envoie mon infolettre avant 8 h le mardi, mercredi ou jeudi matin. Le lundi matin, tout le monde est inondé de courriels. Et à partir du jeudi après-midi, les gens pensent au week-end. Un moment qui pourrait être pertinent pour un bar par exemple. Bref, réfléchissez à l’emploi du temps de vos cibles et testez.

La fréquence d’envoi. Pas trop souvent. Votre boite de courriels déborde, la mienne aussi. Les consommateurs deviennent vite impatients. Si vous envoyez trop de courriels inintéressants, ils vous bloqueront. Et vous aurez perdu une précieuse adresse courriel. Vous devriez vous contenter d’une à deux fois par mois.

Le contenu. Pertinence et créativité sont de mise. Est-ce que l’information amène de la valeur ajoutée ? Si vous n’avez rien à dire, taisez-vous jusqu’au prochain courriel. Par contre, en préparant un calendrier de publication, vous ne manquerez jamais d’idées. Aussi, il est préférable de tester de votre contenu. Faites deux versions et envoyez-les à une partie de votre liste. Envoyez ensuite la version qui obtient les meilleurs résultats au reste de votre liste. Vous pouvez aussi segmenter vos infolettres en envoyant des versions différentes aux clients, prospects, connaissances, etc.

Le design. Il devrait être adapté pour les tablettes et téléphones intelligents pour en favoriser la lisibilité. Votre infolettre devrait aussi contenir des images et un design simple. Personnellement, 50 % de mes contacts lisent mes courriels sur un téléphone mobile. Si mon design n’était pas adapté, c’est la moitié des efforts qui seraient jetés à la poubelle.

La qualité de votre liste. Il y a plusieurs façons de diviser votre liste d’envoi pour la rendre plus efficace. Vous pouvez la segmenter par intérêt, fréquence d’envoi, type de clients, etc. Il est aussi primordial d’avoir une relation d’affaires avec les gens dont vous possédez l’adresse de courriel. Vous devez également obtenir la permission d’envoyer des courriels comme le stipule la loi C-28.

Vous avez une liste de clients qui vous donnent la permission de communiquer avec eux par courriel ? Qu’est-ce que vous attendez pour vous en servir ? Arrêtez de laisser de l’argent sur la table. Vous avez seulement besoin d’un design d’infolettre et d’un logiciel de gestion tel que CakeMail. Et quelque chose à dire. Pour cette partie-là, je peux toujours vous donner un coup de main.

Tout le monde se fait une liste de choses à faire pendant leurs vacances, mais moi je préfère penser à tout ce dont je n’aurai pas envie. Voici donc une courte liste d’activités qui ne sont pas prévues à mon horaire pendant mes deux semaines à l’extérieur du bureau.

5 choses que je ne ferai pas en vacances - Patrick Goulet

En vacances, le temps ne me touche pas !

1 – Lire un brief.

Je vais plutôt opter pour des magazines, des cartes routières, des menus de restaurants, des guides d’informations touristiques. Bien sûr, j’ai aussi quelques livres dans mes valises. J’ai très hâte de terminer la lecture de La fille de papier de Guillaume Musso. J’aimerais aussi lire La solitude du vainqueur de Paulo Coelho et Sorties de zone de Daniel Blouin.

2 – Écrire.

Ça, ce n’est pas tout à fait vrai. Ce n’est pas parce que je n’écrirai pas de publicités ou de sites web que je n’écrirai pas pour autant. Ça fait partie de mon essence. C’est plus fort que moi. Je vais me laisser inspirer par la nature pour me replonger dans l’écriture de mon roman. Je suis rendu à la page 30. Et si je veux le publier un jour, je dois faire vivre quelques aventures à mes personnages 🙂

3 – Être stressé.

J’ai bien l’intention de laisser mon stress à Québec. Ou quelque part sur la route de la Gaspésie. Je vais remplacer l’expression deadline par moment présent. Je vais improviser sans regarder ma montre. Parce que franchement, ça sert à quoi de regarder l’heure quand tu es en vacances ?

4 – Regarder mes courriels.

Vous pouvez m’écrire si vous voulez. Mais je ne répondrai pas. C’est comme ça. Et c’est la seule façon de vraiment décrocher.  Je préfère poser mon regard sur le coucher de soleil, les montagnes, le fleuve, les oiseaux, les poissons. Bref, des choses plus inspirantes pour se ressourcer.

5 – Avoir des idées.

Malheureusement, ça risque de ne pas être possible. Car pendant mes vacances j’ai toujours plein d’idées de projets. Je les note et j’y travaille plus tard. La distance, le contexte, le décor, tout ça amène une nouvelle perspective sur des projets déjà entamés. L’inspiration peut arriver de nulle part. Et je suis prêt !

 

 

 

 

 

J’adore ma job, surtout quand je vis des moments de grâce créative. J’en ai vécu un la semaine dernière en travaillant sur un projet avec Terminus Création. On faisait du ping-pong d’idées depuis une bonne heure. On se relançait. On sortait des clichés pour ne plus les avoir dans la tête.  Et tout d’un coup, des connexions apparaissent. Une idée jaillit ! Mais pas une idée ordinaire. Celle qui fait l’unanimité. Celle où le rédacteur et le designer graphique se rejoignent. Dans leur regard, on peut lire : « C’est ça. On l’a ! » Évidemment, ce moment de grâce créative survient aussi lorsque l’on travaille seul.  Mais comme plusieurs choses dans la vie, c’est tellement plus plaisant lorsqu’on le partage avec quelqu’un.

Bon brainstorm !