Comment améliorer vos textes? Comment susciter une réaction positive au contenu d’un courriel ou d’un dépliant? Comment être plus marketing? Ce sont quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet. Parce que rien n’est plus ennuyant qu’un texte plate, voici 9 trucs simples pour y ajouter un peu de couleur.

Ajoutez de la couleur à vos contenus

Ciblez. Ça peut paraitre évident, mais combien de clients me disent qu’ils s’adressent à tout le monde. Ce n’est pas vrai. Vous avez un public naturel ou une clientèle que vous voulez développer. C’est important de savoir à qui l’on s’adresse pour pouvoir développer un persona. C’est un portait détaillé qui définit l’âge, le sexe, mais surtout les goûts, la personnalité et les habitudes de consommation de notre cible. Ensuite, on peut écrire dans le langage de celui à qui l’on s’adresse en empruntant ses expressions et en misant sur sa réalité. Une jeune mère de famille a des considérations très différentes d’un baby-boomer qui veut profiter de sa retraite. Cibler, c’est augmenter les probabilités de toucher sa cible.

Vulgarisez. Oubliez le jargon compliqué et les mots à 100 piasses. Simplifiez votre langage. Rappelez-vous l’adage suivant : « Si vous ne pouvez pas expliquer une chose simplement, c’est que vous ne la comprenez pas assez. »  Ce n’est pas de moi, mais d’un certain Einstein. Votre travail est de susciter assez d’intérêt pour que l’on entre en contact avec vous. Ensuite, vous pourrez entrer dans le détail et intégrer votre vocabulaire plus technique. Soyez intéressant, n’ennuyez pas votre client avec des informations trop précises dont il n’a pas besoin à la première approche.

Parlez d’avantages pour le client. Au lieu de dire que vous êtes un spécialiste en stratégie d’affaires, dites plutôt que vous ferez économiser du temps et de l’argent à votre client. En pub, on dit : « What’s in it for me? ». Trop parler de vous peut devenir lassant. Par contre, en expliquant comment vous régler le problème de votre client, vous captez son attention et il continuera (peut-être) de vous lire.

Utilisez des analogies. Les comparaisons et les associations d’idées ont l’avantage d’évoquer des images compréhensibles que tout le monde connait. En stimulant l’imaginaire, vous associez votre entreprise à la créativité. Les métaphores et les symboles facilitent la compréhension. Par exemple, un planificateur financier peut se présenter comme un phare qui éclaire la direction des chefs d’entreprise qui voguent dans le brouillard des assurances collectives. C’est une façon simple de faire comprendre rapidement ce que vous faites.

Coupez dans le gras. Il y a toujours des mots superflus. Si vos phrases contiennent plus de trois virgules, elles sont trop longues. Si vos paragraphes font plus de 8 à 10 lignes, ils sont trop longs. Ajoutez un sous-titre accrocheur et faites un autre paragraphe. N’oubliez pas la règle de base, une idée par phrase. Et pour donner du rythme, une succession de courtes phrases peut être très efficace.

Mettez une touche d’humour. Les robots écrivent des textes robotisés. Parce qu’ils n’ont pas d’émotions. Ils ne font pas de blagues. Même si SIRI peut parfois être assez drôle. Ajoutez un petit clin d’œil, un jeu de mots, une phrase qui touche et qui fait réfléchir. En faisant sourire votre public, vous vous rendez sympathique. Ce qui est un pas de plus vers la confiance et éventuellement l’achat. Tout le monde aime les compagnies qui ne se prennent pas au sérieux tout en étant sérieuses sur la qualité.

Partagez vos valeurs. Ce qui vous différencie, ce qui vous tient à cœur, la raison d’être de votre entreprise ne devrait pas se retrouver uniquement dans l’À propos de votre site web. Ça devrait être partout. Il y a plusieurs façons de dire que vous êtes proches de vos clients. Cette complicité doit se sentir dans les mots que vous utilisez. Vos textes sont une occasion de démontrer votre attitude, votre différence, votre mission et votre vision.

Utilisez des synonymes. Ayez un vocabulaire riche et varié. Démontrez votre intelligence dans vos textes. Au lieu de répéter toujours la même chose, dites-le de différentes façons. En cas de doute, optez toujours pour le mot le plus simple et le plus facile à comprendre. Personne ne devrait avoir à sortir un dictionnaire pour comprendre le sens de ce que vous voulez dire.

Racontez une histoire. Tout le monde aime se faire raconter une histoire. Appelez ça storytelling ou marketing de contenu, les publicitaires font ça depuis la nuit des temps. Au lieu d’essayer de vendre votre produit, servez-vous du contexte. Les compagnies de voitures ont très bien compris cela. Elles vont vous présenter un beau film d’une famille qui a du plaisir en vacances au lieu de vous montrer toutes les caractéristiques du produit. Vos clients  et vos employés ont probablement plein d’histoires et d’anecdotes à propos de votre produit ou de votre service, servez-vous-en. C’est idéal pour susciter une émotion.

Vos contenus sont un outil de branding puissant. Votre site web, vos billets de blogue, votre infolettre ou votre dépliant sont autant d’opportunités de vous positionner de façon originale et humaine. Qu’est-ce que des textes beiges et sans âme disent sur votre entreprise? La prochaine fois que vous devrez envoyer une communication à vos clients, réfléchissez à ça. Soyez remarquable au lieu d’être seulement lu. Soyez efficace au lieu d’être seulement informatif. Bref, prenez votre contenu au sérieux.

Ça y est, l’Halloween est derrière nous. D’ailleurs, dans les grandes chaines de magasins, ça fait un bout de temps que les décorations des fêtes ont leur propre allée. Vous avez probablement déjà des dates de soupers à l’agenda en décembre. Et vous avez déjà reçu l’invitation pour votre party de bureau. Bref, Noël s’en vient.

Mais avant de partir, il y a une chose que vous devez absolument ajouter dans la to-do list : la fameuse carte de Noël. Pourquoi? Voici quelques raisons de ne pas passer à côté de cette occasion de communiquer avec vos clients.

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Une bonne carte des fêtes n’est pas un courriel!

1. Ça n’arrive qu’une seule fois par année. À quel autre moment communiquez-vous physiquement à tous vos clients en même temps? Bien sûr, vous envoyez des infolettres. Et si vous faites bien votre travail, vous avez un taux d’ouverture oscillant autour de 25 %. Ce qui laisse quand même 75 % de vos clients dans le noir. Voici une opportunité. Un courriel se jette facilement à la poubelle. Par contre, on ouvre systématiquement le courrier que l’on reçoit par la poste. Et pour une fois, ce ne sera pas un compte à payer 🙂

2. Le retour sur investissement est excellent! Quelques heures de graphisme et de rédaction, l’impression des cartes, des enveloppes, des timbres et un peu de temps pour écrire des messages personnalisés et le tour est joué. Si vous avez moins de 100 clients actifs, vous pouvez prévoir entre 500 $ et 1000 $ de budget. Et vos clients apprécieront le geste, je vous le garantis. Le résultat est de loin supérieur à l’argent et au temps investis.

3. Personne ne regarde votre courriel d’animation des fêtes. C’est toujours la même chose : une animation achetée sur le web avec un message cliché et banal. Tant qu’à faire ça, vaut mieux ne rien faire. En plus, votre courriel se perdra probablement dans un fouillis de courriels semblables. Ça, c’est si votre message ne se retrouve pas directement dans la boite de pourriels. Cette année, au lieu d’être un spammeur, soyez un créateur d’émotion.

4. C’est une occasion de vous positionner. Avec un bon concept qui lie ce que vous faites avec l’univers des fêtes, vous pouvez vous différencier de vos concurrents. Profitez-en pour réaffirmer vos valeurs et votre vision de façon intelligente et créative. Votre carte de Noël est un merveilleux outil de branding qui est souvent sous-exploité. Si elle est réussie, elle fera rayonner votre entreprise. Affichée sur le babillard ou sur le bureau de votre client, votre carte vous fera de la pub (presque) gratuite.

5. Vous pouvez faire de la gratitude personnalisée. Si vous faites des affaires, c’est grâce à vos clients. Dites-leur un vrai merci. Soyez personnel dans le ton. Peu d’entreprises prendront le temps d’écrire des messages vraiment personnalisés. C’est une occasion d’être authentique. Parce que les relations d’affaires sont d’abord des relations humaines. De bons mots sincères, ça fait toujours plaisir à lire.

L’exercice d’envoyer des cartes de Noël à vos clients demande de la préparation et de l’investissement de votre part. C’est le moment de commencer pour ne pas faire ça à la course comme l’an passé. Prenez le temps de bien faire les choses et je vous garantis que vous ne le regretterez pas. Sur ce, je retourne travailler sur mon concept de carte de Noël.

Cette semaine à Québec, nous avons eu droit à notre premier tapis blanc. Ce qui a fait dire à plusieurs : « Fuck ! J’ai pas mes pneus d’hiver ! » suivi de « Merde, faudrait penser à la carte de Noël ! ». Voici quelques réflexions qui vous aideront à faire votre choix entre la carte électronique, la carte en papier ou le cadeau.

Les avantages de la carte en papier :

  • personnalisation extrême avec un petit mot rédigé à la main
  • présence physique sur le bureau ou le babillard
  • manipulation de la part du client
  • créativité dans la forme, les couleurs et le concept

Les moins maintenant :

  • gestion des envois
  • budget de design, d’impression et de livraison
  • délai de production assez long

Les avantages de la carte virtuelle :

  • statistiques de consultation en temps réel
  • envoi par courriel très simple
  • créativité infinie et possibilité d’animation
  • court délai de production
  • coût moindre

Les désavantages :

  • peu ou pas personnalisée
  • risque de passer inaperçue à travers les autres courriels

Les avantages du cadeau :

  • effet positif instantané auprès du client
  • se démarque du lot

Les inconvénients :

  • coût très élevé : achat du cadeau, livraison, design et impression de la carte qui l’accompagne
  • demande beaucoup de logistique et de temps

Bref, chaque format de carte de Noël a ses plus et ses moins. Personnellement, j’ai testé toutes les options et je reviendrai avec la fameuse carte en papier cette année. Quelques conseils : n’achetez pas de cartes préfabriquées (ça fait cheap !), envoyez une carte qui respecte votre image de marque et votre personnalité, préparez-vous d’avance (genre maintenant) et soyez original. En panne d’inspiration ? Demandez l’aide d’un concepteur-rédacteur ! J’en connais un bon 🙂

Bien que j’aime mon travail, certains éléments peuvent créer des frustrations à l’occasion. En janvier, j’ai souligné  7 avantages d’être rédacteur à son compte. Et pour être parfaitement honnête, je crois que c’est aussi important de présenter l’envers de la médaille. Voici donc quelques éléments qui me font dire parfois : « Me semble que ce serait cool d’être fonctionnaire ! »

  1. Les problèmes de paiement. Certains clients ont tendance à étirer l’élastique avant de payer. Résultat : mon compte en banque joue constamment au yoyo !
  2. La multiplication des projets. En étant à la pige, plusieurs briefs peuvent atterrir en même temps sur le bureau. Évidemment, cela peut créer une situation stressante et un chambardement de l’horaire.
  3. Les délais de fous. Les expressions « C’est pour hier ! » et « ASAP » font partie de mon quotidien. Il devient primordial de gérer les priorités car dans l’expression deadline, il y a le mot dead !
  4. La perte d’un client. C’est comme une épée de Damoclès qui pend au dessus de ma tête en tout temps. Même si un client est satisfait, plusieurs raisons peuvent justifier la fin de la collaboration : embauche d’un rédacteur à l’interne, restrictions budgétaires, stagiaire bénévole, etc.
  5. La prospection constante. Même si c’est plaisant la plupart du temps, il faut parfois se botter les fesses pour se présenter dans un 5 à 7 où l’on ne connait pas un chat. Le relâchement dans le développement des affaires a un effet direct sur les ventes. Il est primordial de ne pas se faire oublier. J’investis donc du temps dans les médias sociaux, les courriels, les téléphones et les rencontres en personne. Même quand le coeur n’y est pas complètement.
  6. Le programme d’avantages sociaux inexistant. Pas d’assurances pour les massages ou les lunettes ou de dentiste payé par l’employeur. Même chose pour les vacances et le fond de pension ! Il faut donc assumer ça soi-même. Ce qui représente des dépenses non négligeables.
  7. L’isolement. Lorsque l’on travaille seul, de la maison, les contacts sociaux au bureau sont plutôt rares. C’est pourquoi je loue un espace de travail à l’Abri.co. Mais même dans un coworking, l’esprit d’équipe est dur à recréer.

Malgré ces inconvénients, je vous recommande de tenter l’aventure du travail à son compte. Le sentiment de liberté et l’impression de se réaliser pleinement font vite oublier certaines lourdeurs du métier. 

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