Pas besoin d’être un rédacteur publicitaire pour bien écrire. Certains trucs de rédaction sont très simples à mettre en pratique. Il faut seulement se les rappeler de temps en temps. Voici donc 10 façons de rendre vos textes plus intéressants.

  1. Retenez la règle : une phrase, une idée.

    Pour simplifier la lecture, rien de plus simple que de simplifier. Sérieusement, c’est un concept qui est souvent oublié. Donc, ne faites pas des phrases de plus de 15 mots avec deux virgules. Au lieu d’ajouter une virgule, ajoutez plutôt un point. Et pourquoi ne pas varier de temps en temps avec une phrase d’un seul mot. Ça améliore le rythme et ça demande moins de gymnastique mentale pour comprendre le sens. De plus, en gardant une idée par phrase, votre texte sera plus fluide et le lecteur aura l’impression qu’il est facile à lire.

  1. Faites des paragraphes courts.

    Aimez-vous lire des textes denses, sans espaces, sans titres? Non, parce que c’est lourd. Pour simplifier la lecture, optez pour des paragraphes entre 5 et 10 lignes (idéal pour le web), ensuite, mettez un sous-titre (titre H2-H3) et commencez un autre paragraphe.

  1. Créez des titres originaux.

    Un titre, c’est une invitation à lire. Pensez-le comme un slogan publicitaire! Dans une infolettre, le taux d’ouverture varie énormément en fonction du titre. Il faut qu’il soit invitant et original. Si vous pouvez mettre un chiffre ou un superlatif, ça fonctionne encore mieux. C’est aussi valable pour vos billets de blogue. Voici un bon exemple : 10 idées géniales pour votre blogue. Dans le corps de votre site Web, le titre donne envie au lecteur de continuer en plus d’aider votre référencement.  Ça lui permet aussi de trouver rapidement l’information qu’il cherche.

panneau publicitaire

Est-ce que votre titre est assez clair, créatif et concis pour être affiché sur un panneau-réclame?

  1. Utilisez un langage clair.

    Oubliez les mots à 100 $. Il faut vulgariser, simplifier. Personne ne devrait avoir besoin d’un dictionnaire pour comprendre votre texte. Si un terme semble complexe, remplacez-le par un synonyme plus simple. Lorsque vous devez faire comprendre une idée compliquée, optez pour une analogie ou une comparaison.

  1. Exploitez les champs lexicaux.

    Pour enrichir un texte, il est essentiel de ne pas répéter toujours la même chose, il faut varier les expressions. D’où l’importance des champs lexicaux. Par exemple, si votre mot-clé principal est rédacteur web, votre champ lexical pourrait inclure les termes suivants : écrire pour le web, créateur de contenu, rédaction SEO, rédiger un site web, mots-clés, etc. Les synonymes et expressions connexes sont aussi pratiques pour saupoudrer les valeurs et la mission dans toutes les pages du site.

  1. Choisissez vos mots en fonction des 4 C.

    Un texte publicitaire ou web est toujours meilleur lorsque les mots utilisés sont courts, concrets, connus et clairs. La simplicité et la pertinence sont les mots d’ordre.

  1. Enlevez des nous et ajoutez des vous.

    Nous avons tous tendance à parler de nous en premier. Mais ce n’est pas à propos de vous. Comme disent les Américains, vos clients veulent savoir What’s in it for me? Donc, parlez en termes d’avantages pour vos clients. Ex. : Vous manquez de temps pour cuisiner? Profitez plus de votre vie avec nos petits plats. Vous aimerez leur goût. Et vous serez toujours prêt à recevoir de la visite. En mettant le vous de l’avant, votre lecteur aura vraiment l’impression que vous vous souciez d’améliorer sa vie et que vous vous adressez directement à lui.

  1. Ayez toujours votre persona en tête.

    Se mettre dans la peau de la personne à qui l’on s’adresse et développer son empathie, c’est essentiel pour mieux rédiger. En gardant en tête les frustrations, les enjeux, le processus de décision, les goûts, les habitudes de vos cibles, vous pourrez vraiment écrire pour eux. En démontrant comme votre produit ou vos services peuvent l’aider à améliorer sa vie. Ça vous permettra aussi d’ajouter un peu de storytelling dans vos contenus.

  1. Évitez les clichés publicitaires.

    Dans mon cours de rédaction web, je donne toujours le même exemple aux étudiants. Je leur demande de me nommer 10 façons différentes d’être professionnel. Parce qu’être professionnel, ce n’est pas un élément différenciateur. Il faut que ce soit plus concret et lié à votre entreprise. Ça peut se traduire par respecter ses échéanciers, répondre aux courriels en 24 h, donner toujours l’heure juste. Lorsque l’avantage concurrentiel est plus spécifique et lié à l’entreprise, il y a moins de chances que ce soit cliché.

  1. Ajoutez une touche humaine.

    Ça peut passer par un jeu de mot dans un titre qui fait appel à l’intelligence du lecteur. Un titre qui lui fera dire : « Ha! C’est bien pensé, c’est original et intelligent ». Une touche d’humour peut aussi donner une couleur à contenu. Bref, n’ayez pas peur d’être original et de développer votre propre ton de marque.

crayon de plond sur fond jaune

Faire appel aux émotions, à l’intelligence et à l’humour est une bonne façon d’ajouter de la couleur à vos contenus.

Cette liste de trucs est loin d’être exhaustive, mais si vous en mettez quelques-uns en pratique, vous verrez la différence. Vos textes seront plus vendeurs, plus publicitaires. Si jamais vous n’y arrivez pas, je peux toujours vous aider. Et vous, quels sont vos trucs pour améliorer vos textes?

Comment améliorer vos textes? Comment susciter une réaction positive au contenu d’un courriel ou d’un dépliant? Comment être plus marketing? Ce sont quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet. Parce que rien n’est plus ennuyant qu’un texte plate, voici 9 trucs simples pour y ajouter un peu de couleur.

Ajoutez de la couleur à vos contenus

Ciblez. Ça peut paraitre évident, mais combien de clients me disent qu’ils s’adressent à tout le monde. Ce n’est pas vrai. Vous avez un public naturel ou une clientèle que vous voulez développer. C’est important de savoir à qui l’on s’adresse pour pouvoir développer un persona. C’est un portait détaillé qui définit l’âge, le sexe, mais surtout les goûts, la personnalité et les habitudes de consommation de notre cible. Ensuite, on peut écrire dans le langage de celui à qui l’on s’adresse en empruntant ses expressions et en misant sur sa réalité. Une jeune mère de famille a des considérations très différentes d’un baby-boomer qui veut profiter de sa retraite. Cibler, c’est augmenter les probabilités de toucher sa cible.

Vulgarisez. Oubliez le jargon compliqué et les mots à 100 piasses. Simplifiez votre langage. Rappelez-vous l’adage suivant : « Si vous ne pouvez pas expliquer une chose simplement, c’est que vous ne la comprenez pas assez. »  Ce n’est pas de moi, mais d’un certain Einstein. Votre travail est de susciter assez d’intérêt pour que l’on entre en contact avec vous. Ensuite, vous pourrez entrer dans le détail et intégrer votre vocabulaire plus technique. Soyez intéressant, n’ennuyez pas votre client avec des informations trop précises dont il n’a pas besoin à la première approche.

Parlez d’avantages pour le client. Au lieu de dire que vous êtes un spécialiste en stratégie d’affaires, dites plutôt que vous ferez économiser du temps et de l’argent à votre client. En pub, on dit : « What’s in it for me? ». Trop parler de vous peut devenir lassant. Par contre, en expliquant comment vous régler le problème de votre client, vous captez son attention et il continuera (peut-être) de vous lire.

Utilisez des analogies. Les comparaisons et les associations d’idées ont l’avantage d’évoquer des images compréhensibles que tout le monde connait. En stimulant l’imaginaire, vous associez votre entreprise à la créativité. Les métaphores et les symboles facilitent la compréhension. Par exemple, un planificateur financier peut se présenter comme un phare qui éclaire la direction des chefs d’entreprise qui voguent dans le brouillard des assurances collectives. C’est une façon simple de faire comprendre rapidement ce que vous faites.

Coupez dans le gras. Il y a toujours des mots superflus. Si vos phrases contiennent plus de trois virgules, elles sont trop longues. Si vos paragraphes font plus de 8 à 10 lignes, ils sont trop longs. Ajoutez un sous-titre accrocheur et faites un autre paragraphe. N’oubliez pas la règle de base, une idée par phrase. Et pour donner du rythme, une succession de courtes phrases peut être très efficace.

Mettez une touche d’humour. Les robots écrivent des textes robotisés. Parce qu’ils n’ont pas d’émotions. Ils ne font pas de blagues. Même si SIRI peut parfois être assez drôle. Ajoutez un petit clin d’œil, un jeu de mots, une phrase qui touche et qui fait réfléchir. En faisant sourire votre public, vous vous rendez sympathique. Ce qui est un pas de plus vers la confiance et éventuellement l’achat. Tout le monde aime les compagnies qui ne se prennent pas au sérieux tout en étant sérieuses sur la qualité.

Partagez vos valeurs. Ce qui vous différencie, ce qui vous tient à cœur, la raison d’être de votre entreprise ne devrait pas se retrouver uniquement dans l’À propos de votre site web. Ça devrait être partout. Il y a plusieurs façons de dire que vous êtes proches de vos clients. Cette complicité doit se sentir dans les mots que vous utilisez. Vos textes sont une occasion de démontrer votre attitude, votre différence, votre mission et votre vision.

Utilisez des synonymes. Ayez un vocabulaire riche et varié. Démontrez votre intelligence dans vos textes. Au lieu de répéter toujours la même chose, dites-le de différentes façons. En cas de doute, optez toujours pour le mot le plus simple et le plus facile à comprendre. Personne ne devrait avoir à sortir un dictionnaire pour comprendre le sens de ce que vous voulez dire.

Racontez une histoire. Tout le monde aime se faire raconter une histoire. Appelez ça storytelling ou marketing de contenu, les publicitaires font ça depuis la nuit des temps. Au lieu d’essayer de vendre votre produit, servez-vous du contexte. Les compagnies de voitures ont très bien compris cela. Elles vont vous présenter un beau film d’une famille qui a du plaisir en vacances au lieu de vous montrer toutes les caractéristiques du produit. Vos clients  et vos employés ont probablement plein d’histoires et d’anecdotes à propos de votre produit ou de votre service, servez-vous-en. C’est idéal pour susciter une émotion.

Vos contenus sont un outil de branding puissant. Votre site web, vos billets de blogue, votre infolettre ou votre dépliant sont autant d’opportunités de vous positionner de façon originale et humaine. Qu’est-ce que des textes beiges et sans âme disent sur votre entreprise? La prochaine fois que vous devrez envoyer une communication à vos clients, réfléchissez à ça. Soyez remarquable au lieu d’être seulement lu. Soyez efficace au lieu d’être seulement informatif. Bref, prenez votre contenu au sérieux.

Ça y est, l’Halloween est derrière nous. D’ailleurs, dans les grandes chaines de magasins, ça fait un bout de temps que les décorations des fêtes ont leur propre allée. Vous avez probablement déjà des dates de soupers à l’agenda en décembre. Et vous avez déjà reçu l’invitation pour votre party de bureau. Bref, Noël s’en vient.

Mais avant de partir, il y a une chose que vous devez absolument ajouter dans la to-do list : la fameuse carte de Noël. Pourquoi? Voici quelques raisons de ne pas passer à côté de cette occasion de communiquer avec vos clients.

sapindesfêtes

Une bonne carte des fêtes n’est pas un courriel!

1. Ça n’arrive qu’une seule fois par année. À quel autre moment communiquez-vous physiquement à tous vos clients en même temps? Bien sûr, vous envoyez des infolettres. Et si vous faites bien votre travail, vous avez un taux d’ouverture oscillant autour de 25 %. Ce qui laisse quand même 75 % de vos clients dans le noir. Voici une opportunité. Un courriel se jette facilement à la poubelle. Par contre, on ouvre systématiquement le courrier que l’on reçoit par la poste. Et pour une fois, ce ne sera pas un compte à payer 🙂

2. Le retour sur investissement est excellent! Quelques heures de graphisme et de rédaction, l’impression des cartes, des enveloppes, des timbres et un peu de temps pour écrire des messages personnalisés et le tour est joué. Si vous avez moins de 100 clients actifs, vous pouvez prévoir entre 500 $ et 1000 $ de budget. Et vos clients apprécieront le geste, je vous le garantis. Le résultat est de loin supérieur à l’argent et au temps investis.

3. Personne ne regarde votre courriel d’animation des fêtes. C’est toujours la même chose : une animation achetée sur le web avec un message cliché et banal. Tant qu’à faire ça, vaut mieux ne rien faire. En plus, votre courriel se perdra probablement dans un fouillis de courriels semblables. Ça, c’est si votre message ne se retrouve pas directement dans la boite de pourriels. Cette année, au lieu d’être un spammeur, soyez un créateur d’émotion.

4. C’est une occasion de vous positionner. Avec un bon concept qui lie ce que vous faites avec l’univers des fêtes, vous pouvez vous différencier de vos concurrents. Profitez-en pour réaffirmer vos valeurs et votre vision de façon intelligente et créative. Votre carte de Noël est un merveilleux outil de branding qui est souvent sous-exploité. Si elle est réussie, elle fera rayonner votre entreprise. Affichée sur le babillard ou sur le bureau de votre client, votre carte vous fera de la pub (presque) gratuite.

5. Vous pouvez faire de la gratitude personnalisée. Si vous faites des affaires, c’est grâce à vos clients. Dites-leur un vrai merci. Soyez personnel dans le ton. Peu d’entreprises prendront le temps d’écrire des messages vraiment personnalisés. C’est une occasion d’être authentique. Parce que les relations d’affaires sont d’abord des relations humaines. De bons mots sincères, ça fait toujours plaisir à lire.

L’exercice d’envoyer des cartes de Noël à vos clients demande de la préparation et de l’investissement de votre part. C’est le moment de commencer pour ne pas faire ça à la course comme l’an passé. Prenez le temps de bien faire les choses et je vous garantis que vous ne le regretterez pas. Sur ce, je retourne travailler sur mon concept de carte de Noël.

Dernièrement, j’entendais François Charron à la radio parler de son nouveau site web. Sa plateforme de commerce en ligne vise à consommer québécois et concurrencer Amazon. Je suis curieux car j’ai déjà entendu parler de ce genre de site, mais jamais rien de convaincant. Puis François Charron nomme son fameux site : Shooopping.ca. (ça se dit choux ping) Et il prend la peine de l’épeler. Je fais une petite recherche rapide et je ne trouve rien.  J’avais oublié un « o »! Je finis par trouver le site avec un design décevant et une offre qui n’a rien de révolutionnaire. Mais ce n’est pas ça qui me chicote le plus. Je me demande vraiment comment un aussi gros projet peut se retrouver avec un nom aussi mauvais.

copyright

Ce nom de marque ne respecte pas 2 critères de base en recherche nominale :

  • Original. Il doit se distinguer des autres et se démarquer. Comment un nom qui reprend le terme shopping peut-il être original? Si on a volontairement compliqué l’orthographe, c’est que shop.ca, shopping.com, shoppin.com et bien d’autres adresses dans la même veine étaient déjà prises. Pourtant, se coller à quelque chose qui existe déjà, c’est se tirer dans le pied. Ça demandera beaucoup plus d’efforts marketing pour faire connaitre votre nom. En plus,  vous risquez de faire de la publicité pour votre concurrent.
  • Accessible. Il doit être facile à écrire et à prononcer. Alors là, c’est vraiment raté. On ne devrait jamais avoir à épeler le nom de votre compagnie. Vous avez dit shooopping? Avec un « o »? Deux « o »? Non. Trois « o » !!! Avec un « p »? Deux « p »? Je ne me rappelle plus. Je suis mêlé là. Et les consommateurs aussi.

Un autre point me dérange. On s’adresse à des Québécois, on veut vendre aux Québécois pour que l’argent reste au Québec. Mais on  choisit un nom à consonance anglophone. Idéalement, votre nom devrait être aligné sur vos valeurs et votre vision. À tout le moins, ne pas évoquer le contraire.

Bref, pensez-y deux fois avant de baptiser votre bébé. Sinon, il risque de se faire écoeurer dans la cour d’école.

La graphiste qui a réalisé le swoosh de Nike a été payée 35 $ (elle a reçu des parts de l’entreprise plus tard). Croyez-vous que c’est un bon montant ? Et combien a reçu le concepteur-rédacteur qui a trouvé « Just do it ! », une signature qui perdure depuis plus de 25 ans. Trois mots qui ont rapporté des milliards de dollars.

Autre exemple, le fameux « Think different » d’Apple. Une philosophie résumée en deux mots. Une expression à la hauteur des produits. Un slogan qui a aussi  très bien vieilli. Et là, je ne parle pas de la publicité mythique de lancement. Mais quel prix cette idée a-t-elle été vendue ? Probablement pas assez cher !

Quelle est la valeur d’une marque ?

Prix d'une idée

Lorsqu’ un client me dit que payer plus de 1000 $ pour un nom ou un slogan de marque c’est trop cher, je me demande s’il comprend bien la valeur de son nom. C’est bien simple, je pense qu’il sous-estime le pouvoir évocateur de son image de marque.

Lorsque tu lances une entreprise, tu ne changes pas de nom aux deux ans. C’est l’ADN. La base solide qui te différencie et donne de la crédibilité à tes services. Le nom de marque a une valeur marketing très élevée. Le slogan de positionnement aussi.

Je crois que l’établissement du prix d’une idée doit tenir compte de sa durée de vie et de son impact à long terme sur les ventes. Une publicité radio ou imprimée à une durée de vie limitée. Même si elle génère des ventes, ce sera le temps d’une saison, d’une offre ou d’une promotion. Quant au nom, il assoit la réputation pour la vie. C’est un investissement qu’il ne faut pas prendre à la légère. Baptiser une marque, c’est du sérieux.

Faut-il payer à la performance ?

Est-ce que les créatifs devraient être payés aux résultats, comme des représentants ? Ça me semble quasi impossible car il y a trop d’impondérables. Prenons l’exemple d’un restaurant. J’ai beau écrire le meilleur message radio au monde pour annoncer l’ouverture, sur la bonne station, en heure de pointe, si l’expérience client est mauvaise, c’est foutu. Mon objectif est d’attirer l’attention des consommateurs sur ce nouveau restaurant et de les inciter à l’essayer. Mais s’ils sont accueillis par un air bête, qu’ils attendent 20 minutes pour leur bière, que la bouffe est dégueulasse et que le prix est trop élevé, c’est foutu pourri d’avance. Le bouffe à oreille fera son oeuvre. Et ce n’est pas une bonne pub qui y changera quoi que ce soit.

C’est parfois difficile de faire comprendre la plus-value de la conception-rédaction publicitaire. Au-delà des images, les mots aussi font vendre. Surtout lorsqu’une entreprise décide de s’adresser à l’intelligence du consommateur. Et un consommateur qui aime votre entreprise, ça, ça n’a pas de prix !

 

Vous connaissez l’expression cordonnier mal chaussé ? Ça s’appliquait à moi. Mon branding commençait à vieillir, mon site web n’était pas adaptatif et le design de ma carte d’affaires datait de plus de 5 ans. J’avais besoin d’un vent de fraîcheur, juste à temps pour l’automne.

Un nouveau logo

Ma nouvelle identité visuelle conserve le concept de malaxeur du brasseur d’idées, tout en y ajoutant mon nom. Les recherches de l’équipe d’AxialPatrick Goulet brasseur d'idées ont démontré que les clients potentiels cherchaient d’abord mon nom. Il était donc logique de l’intégrer à mon logo. Le malaxeur est plus moderne et plus simple à décoder. Quant au cerveau, il rappelle aussi les nuages. Ce qui définit bien mes services de rédacteur à distance. La couleur jaune me colle également à la peau. Elle représente la joie, le dynamisme, la créativité et la curiosité.

Un positionnement clair

J’aime travailler avec les marques. La recherche de nom et de slogan me stimule. J’ai donc décidé de le mettre de l’avant sur la page d’accueil de mon site. Vous pouvez y lire « Des mots et des idées de marque ». Ce slogan représente parfaitement ce que je fais. Tous mes services d’idéation et de rédaction sont dédiés à faire rayonner les marques. Avec les bonnes idées et les bons mots.

Enfin un site adaptatif

Vous pouvez maintenant consulter mon site web sur n’importe quelle plateforme : ordinateur, tablette, téléphone intelligent.  Et toujours bénéficier d’une expérience optimale. Mon site s’adapte automatiquement à l’écran sur lequel vous le regarder. L’équipe d’Axial développement a également repensé le design de mon infolettre afin de favoriser la consultation sur les téléphones intelligents.

J’ai passé une semaine à Paris dernièrement. En passant, les Parisiens sont beaucoup plus sympathiques que ce qu’on m’avait dit. C’est surtout la différence entre leur français et le nôtre qui m’a le plus surpris.

Bien sûr, il y a le langage parlé et les expressions. Un cul-de-sac est un sans issue. Un coke diète est un coca light. Une vente de garage est un vide-grenier.  Jusque-là, ça va ! Et c’est plutôt comique. Même que plusieurs de leurs termes ont plus de sens que les nôtres. Après tout, ce sont des pionniers de la langue française.

Quand vient le temps de déchiffrer la publicité française, là ça se complique. Je pige un concept publicitaire sur deux (j’exagère peut-être un peu). 

Première constatation : il y a une surenchère d’anglicismes, quand ce n’est pas carrément de l’anglais. En plus des nombreuses expressions parlées, écrites au son. Dans cette pub de Schweppes, pourquoi le slogan est en anglais ? Ça fait fashion ? Et surtout, c’est quoi le rapport ?

Deuxièmement, la publicité parisienne est plus éclatée et provocatrice. L’humour est souvent deuxième degré. Voire à n’y rien comprendre. Comme dans cette affiche d’un éditeur. Une Française m’expliquait que c’est le fait  que ça n’a aucun sens qui est drôle. Heu, OK. Il y a vraiment un monde entre l’humour français et l’humour québécois.

Troisièmement, les Français sont forts en affichage. L’affiche est présente partout. Mais pas de façon sauvage comme sur nos chantiers de construction. C’est fait avec goût et ça s’intègre bien dans le décor. Les Français ne sont pas les inventeurs de la colonne Morris pour rien !

Bref, je ne pourrais pas travailler en publicité à Paris sans y avoir vécu quelques années. Question de s’imprégner du langage et de la culture. Parce que la pub est souvent culturelle. Elle joue avec des codes que l’on doit maîtriser. Pour vous en convaincre, lisez Les 36 cordes sensibles des Québécois, encore pertinentes aujourd’hui. Et si on faisait l’expérience avec nos cousins, pourriez-vous nommer quelques-unes de leurs cordes sensibles ?           

 

La campagne électorale vient à peine de commencer que l’on ne compte déjà plus les parodies du slogan « On se donne Legault » de la Coalition Avenir Québec. J’avoue qu’il m’a fait bien rire aussi. Mais trouver un slogan n’est jamais facile. Surtout en politique. Voici donc mes 4 slogans politiques préférés de l’histoire du Québec. Merci au blogue La Chemise qui a recensé les slogans politiques depuis 1960.

Maîtres chez nous. Parti libéral du Québec. 1962. Celui-là, j’aurais vraiment aimé l’écrire. Mais c’était 17 ans avant ma naissance ! À la lecture du slogan, j’ai envie de me bomber le torse, de relever mes manches et de prouver à tout le monde que le Québec peut réaliser de grandes choses. C’est vrai qu’à l’époque de la Révolution tranquille, tout était à faire. Être maître de sa destinée, n’est-ce pas ça la véritable liberté ?

L’avenir autrement. Action démocratique du Québec. 2003. C’était la « Mariomania ». Et j’avoue que je ne voyais pas d’avenir politique sans l’ADQ. L’adjectif « autrement » m’avait convaincu qu’on pouvait arrêter de faire de la politique comme les deux vieux partis. D’ailleurs, plusieurs des idées radicales et différentes de l’ADQ ont été reprises plus tard par d’autres.

Oui et ça devient possible. Camp du Oui au référendum de 1995. À l’époque, je n’avais pas encore le droit de vote, mais je me rappelle que le slogan me faisait vibrer. Il éveillait  en moi le désir de créer un pays. De faire partie du changement. De découvrir les possibilités. C’est probablement la seule période de ma vie où j’ai été souverainiste.

Debout. Québec Solidaire. 2012. Bien que je ne sois pas fervent de l’idéologie du parti, je dois souligner que ça prenait tout un tour de force pour résumer une plateforme électorale en un seul mot. C’est fort et revendicateur. Et c’est exactement ce qu’ils font : être debout à manifester avec des pancartes.

Au Québec, certains mots sont gagnants dans les slogans politiques. Je vous invite à découvrir les mots les plus utilisés par les partis ayant remporté des élections. Mais est-ce qu’un bon slogan politique influence vraiment votre vote ? Permettez-moi d’en douter. Vendre une idéologie politique, ce n’est pas comme vendre un burger. Quoique des fois, les deux goûtent le prémâché ! 

 

Illustration : Francis Masse, propriétaire du Collabox

Martin Scorsese. À 72 ans, il  est au sommet de son art. Il s’est réinventé en 2011  avec Hugo, un film entièrement numérique. Scorsese sait choisir les bonnes histoires, les présenter et les produire. Mais il a aussi un don unique pour diriger les acteurs. Le loup de Wall Street, sa troisième collaboration avec Leonardo DiCaprio, regroupe encore une fois tous les ingrédients d’un grand film.

Daft Punk. Près de 10 ans après leur dernier album, ils surprennent encore. Leur dernier opus nous transporte dans un univers unique avec des sonorités très inspirantes. Ce sont aussi des génies de la mise en marché. Plusieurs mois avant la sortie de Random Access Memories, tous les fans savaient qu’un album arrivait. Les deux comparses réussissent à garder une aura de mystère en ne dévoilant jamais leur visage. Ils ont vraiment le marketing dans le sang.

Moment Factory. Mention spéciale au nom de l’entreprise. Leur talent est vraiment exceptionnel et leur créativité se déploie de l’habillage de bâtiment à la mise en scène de spectacle. Le concept du show de Madonna  lors du Super Bowl représente bien l’innovation dont ils font preuve. Des gars de Montréal qui font briller les idées québécoises à l’international.

Robert Lepage. Lorsque j’étais au cégep, j’ai vu sa version de La Tempête de William Shakespeare. La scène était composée uniquement d’un triangle. Les comédiens arrivaient sur scène par le plancher ou le plafond et le décor était fait seulement d’éclairages. C’était du jamais vu. Maintenant, son talent est enfin reconnu par les gens de Québec grâce au succès du Moulin à images.

Frédéric Beigbeder. Pour son écriture romanesque et publicitaire en même temps. Lorsque je lis ses romans, j’ai l’impression de recevoir des coups de poing au visage à chaque phrase. L’écriture de Beigbeder, c’est comme une succession de  bons slogans. Je collectionne littéralement ses livres. Son talent me donne le goût d’écrire un roman. Il a même réalisé un chef-d’œuvre, le film L’amour dure trois ans.

J’aurais pu aussi parler de ma filleule (dont la créativité est débordante), de Dali, George Lucas, Sid Lee, Jimmy Fallon, John Williams, Marc Labrèche, etc. Mais l’important c’est de continuer de s’émerveiller chaque jour devant l’imagination et le talent.

En tant que travailleur autonome, c’est primordial d’avoir des outils efficaces.  Voici une sélection de mes outils de travail préférés.

–          Microsoft Word. Un incontournable. J’ai toujours au moins 2 fichiers Word ouverts en même temps. C’est un logiciel complet et simple. Je passe littéralement ma vie là-dessus.

–          Antidote. J’adore cet outil.  J’aime particulièrement les cooccurrences et les guides. Ça ne fait pas tout le travail de révision, mais ça évite des erreurs bêtes. Et surtout, ça ouvre les horizons et ça aide à optimiser les textes avec un vocabulaire plus riche.

–          Feuille de papier et crayon. Lorsque je brainstorme, je commence toujours par jeter des idées sur papier. Je dessine et je fais des associations d’idées. Et j’imprime toujours mes textes pour les relire et les annoter.

–          Mon Samsung Galaxy Note 3. Je marche beaucoup et j’ai toujours des idées en marchant. Le grand écran est parfait pour prendre des notes lorsque je suis en mouvement. Évidemment, je me sers aussi beaucoup de Gmail, Rdio (pour l’inspiration musicale) et des applications de médias sociaux.

–          Mon ordinateur portable. Indeed ! Toute ma vie est là-dedans ! Les dossiers clients, la comptabilité,  les projets (réalisés ou pas).

–          Mon iPad. Pour les applications LinkedIn et Pinterest qui sont tellement plus trippantes sur une tablette. Je m’en sers aussi pour lire quelques revues en format numérique. J’aime bien Fast Company. Sans oublier Netflix, mais ça, ce n’est pas du travail…quoique l’inspiration peut venir de partout.

Et vous, quels sont vos outils de travail préférés ou votre application coup de coeur ?