Pas besoin d’être un rédacteur publicitaire pour bien écrire. Certains trucs de rédaction sont très simples à mettre en pratique. Il faut seulement se les rappeler de temps en temps. Voici donc 10 façons de rendre vos textes plus intéressants.

  1. Retenez la règle : une phrase, une idée.

    Pour simplifier la lecture, rien de plus simple que de simplifier. Sérieusement, c’est un concept qui est souvent oublié. Donc, ne faites pas des phrases de plus de 15 mots avec deux virgules. Au lieu d’ajouter une virgule, ajoutez plutôt un point. Et pourquoi ne pas varier de temps en temps avec une phrase d’un seul mot. Ça améliore le rythme et ça demande moins de gymnastique mentale pour comprendre le sens. De plus, en gardant une idée par phrase, votre texte sera plus fluide et le lecteur aura l’impression qu’il est facile à lire.

  1. Faites des paragraphes courts.

    Aimez-vous lire des textes denses, sans espaces, sans titres? Non, parce que c’est lourd. Pour simplifier la lecture, optez pour des paragraphes entre 5 et 10 lignes (idéal pour le web), ensuite, mettez un sous-titre (titre H2-H3) et commencez un autre paragraphe.

  1. Créez des titres originaux.

    Un titre, c’est une invitation à lire. Pensez-le comme un slogan publicitaire! Dans une infolettre, le taux d’ouverture varie énormément en fonction du titre. Il faut qu’il soit invitant et original. Si vous pouvez mettre un chiffre ou un superlatif, ça fonctionne encore mieux. C’est aussi valable pour vos billets de blogue. Voici un bon exemple : 10 idées géniales pour votre blogue. Dans le corps de votre site Web, le titre donne envie au lecteur de continuer en plus d’aider votre référencement.  Ça lui permet aussi de trouver rapidement l’information qu’il cherche.

panneau publicitaire

Est-ce que votre titre est assez clair, créatif et concis pour être affiché sur un panneau-réclame?

  1. Utilisez un langage clair.

    Oubliez les mots à 100 $. Il faut vulgariser, simplifier. Personne ne devrait avoir besoin d’un dictionnaire pour comprendre votre texte. Si un terme semble complexe, remplacez-le par un synonyme plus simple. Lorsque vous devez faire comprendre une idée compliquée, optez pour une analogie ou une comparaison.

  1. Exploitez les champs lexicaux.

    Pour enrichir un texte, il est essentiel de ne pas répéter toujours la même chose, il faut varier les expressions. D’où l’importance des champs lexicaux. Par exemple, si votre mot-clé principal est rédacteur web, votre champ lexical pourrait inclure les termes suivants : écrire pour le web, créateur de contenu, rédaction SEO, rédiger un site web, mots-clés, etc. Les synonymes et expressions connexes sont aussi pratiques pour saupoudrer les valeurs et la mission dans toutes les pages du site.

  1. Choisissez vos mots en fonction des 4 C.

    Un texte publicitaire ou web est toujours meilleur lorsque les mots utilisés sont courts, concrets, connus et clairs. La simplicité et la pertinence sont les mots d’ordre.

  1. Enlevez des nous et ajoutez des vous.

    Nous avons tous tendance à parler de nous en premier. Mais ce n’est pas à propos de vous. Comme disent les Américains, vos clients veulent savoir What’s in it for me? Donc, parlez en termes d’avantages pour vos clients. Ex. : Vous manquez de temps pour cuisiner? Profitez plus de votre vie avec nos petits plats. Vous aimerez leur goût. Et vous serez toujours prêt à recevoir de la visite. En mettant le vous de l’avant, votre lecteur aura vraiment l’impression que vous vous souciez d’améliorer sa vie et que vous vous adressez directement à lui.

  1. Ayez toujours votre persona en tête.

    Se mettre dans la peau de la personne à qui l’on s’adresse et développer son empathie, c’est essentiel pour mieux rédiger. En gardant en tête les frustrations, les enjeux, le processus de décision, les goûts, les habitudes de vos cibles, vous pourrez vraiment écrire pour eux. En démontrant comme votre produit ou vos services peuvent l’aider à améliorer sa vie. Ça vous permettra aussi d’ajouter un peu de storytelling dans vos contenus.

  1. Évitez les clichés publicitaires.

    Dans mon cours de rédaction web, je donne toujours le même exemple aux étudiants. Je leur demande de me nommer 10 façons différentes d’être professionnel. Parce qu’être professionnel, ce n’est pas un élément différenciateur. Il faut que ce soit plus concret et lié à votre entreprise. Ça peut se traduire par respecter ses échéanciers, répondre aux courriels en 24 h, donner toujours l’heure juste. Lorsque l’avantage concurrentiel est plus spécifique et lié à l’entreprise, il y a moins de chances que ce soit cliché.

  1. Ajoutez une touche humaine.

    Ça peut passer par un jeu de mot dans un titre qui fait appel à l’intelligence du lecteur. Un titre qui lui fera dire : « Ha! C’est bien pensé, c’est original et intelligent ». Une touche d’humour peut aussi donner une couleur à contenu. Bref, n’ayez pas peur d’être original et de développer votre propre ton de marque.

crayon de plond sur fond jaune

Faire appel aux émotions, à l’intelligence et à l’humour est une bonne façon d’ajouter de la couleur à vos contenus.

Cette liste de trucs est loin d’être exhaustive, mais si vous en mettez quelques-uns en pratique, vous verrez la différence. Vos textes seront plus vendeurs, plus publicitaires. Si jamais vous n’y arrivez pas, je peux toujours vous aider. Et vous, quels sont vos trucs pour améliorer vos textes?

Une entreprise a une personnalité. Le ton de marque, la voix qu’elle prend pour parler aux clients doit se sentir partout dans le site web car c’est le point d’ancrage de la relation client. N’oublions pas que le contenu fait partie de l’image de marque au même titre que le design. Donc avant de débuter la rédaction d’un site web, je prends le temps de bien cerner l’entreprise et de lui définir une façon de s’exprimer, une couleur. Mais comment fait-on pour définir le ton de la marque? Voici 7 questions pour vous aider.

1. À quoi sert le ton de marque?

      • Humaniser les textes.
      • Rendre le contenu vivant et intéressant.
      • Se différencier de ses concurrents.
      • Se rendre sympathique auprès du consommateur.
      • Créer une relation avec un ton authentique et reconnaissable.

2. Qui est votre persona?

Pour parler efficacement à votre cible, il faut la connaitre et utiliser son langage. Le persona est un personnage fictif qui permet de comprendre les motivations, comportements, valeurs, défis, frustrations et passe-temps de votre cible. Définir son persona permet de répondre à plusieurs questions.  Comment votre produit ou service règle le problème de votre client? Quelle est sa journée type? Quel est son processus de décision?

En répondant à ces questions, vous pourrez créer du contenu qui démontre comment vous pouvez aider concrètement vos clients au quotidien. Vous pourrez même y trouver l’inspiration pour votre promesse de marque. N’oubliez pas que votre site web peut avoir plusieurs personas. Si vous ne savez pas par où commencer, consultez les 100 questions à se poser pour créer un bon persona.

3. Quelles sont les valeurs de votre entreprise?

Quelles sont vos 3 valeurs principales? Comment influencent-elles la relation client? Comment vivent-elles au quotidien? Les valeurs, ce n’est pas juste pour l’À propos, cela va teinter les contenus de tout votre site web. C’est ce qui guidera la création des champs lexicaux. On doit sentir votre Why? dans chaque texte de service. C’est facile de décrire ce qu’est une assurance de dommage, c’est plus difficile de le faire dans un langage original qui véhicule vos valeurs.

En passant, être professionnel n’est pas une valeur distinctive. C’est ce à quoi on s’attend de vous. Si vous tenez absolument à le mentionner, faites-le de façon créative. Je suis convaincu que vous êtes capable de trouver dix façons différentes d’exprimer concrètement ce qu’est le professionnalisme pour votre entreprise. Par exemple, ça peut vouloir dire livrer à temps, dans les budgets. Ou encore, répondre aux courriels en moins de 2 h. C’est le genre de détail qui permet de créer votre propre personnalité et d’évoquer des avantages ancrés dans votre réalité.

Le ton de marque permet de s'exprimer

Le ton de marque permet d’exprimer sa personnalité. Photo by Jason Rosewell on Unsplash

4. Quels sentiments voulez-vous inspirer à vos clients?

Voulez-vous inspirer la confiance et une grande expertise? Ou préférez-vous évoquer la proximité? L’objectif derrière votre contenu influencera les termes utilisés dans la rédaction. Par exemple, si vous désirez créer l’impression d’une entreprise proche des gens, l’utilisation du pronom personnel on peut être intéressante. Le champ lexical de la proximité devra aussi être exploré. Il est important de garder l’effet voulu en tête tout au long de la rédaction.

5. Qu’est-ce que vous ne voulez absolument pas être?

Il est parfois difficile de trouver ce qui nous différencie, de mettre le doigt sur ce qui est important pour nous. Un bon truc est de penser à l’envers.  En trouvant les valeurs et comportements qui sont à l’opposé de ce que vous voulez offrir, vous aurez une bonne idée de ce que vous êtes. Ça peut même inspirer des expressions. Si dire la vérité est primordial, vous pourriez utiliser les expressions suivantes : pas de bullshit, aucun mensonge, parler vrai, sans détour, communication transparente, vraiment, véritablement, etc.

6. Comment s’expriment vos concurrents?

Rares sont les entreprises qui sont seules dans leur créneau. Nous avons tous des concurrents qui offrent le même type de services ou de produits. Avant de trouver votre ton de marque, il est primordial de lire les contenus de vos concurrents. Comment se présentent-ils? Se ressemblent-ils tous? Ont-ils une personnalité de marque? Il est important de ne pas vous coller à ce qui existe déjà. Vous devez trouver votre propre voix. Avez-vous pensé à ajouter une touche d’humour à vos contenus? N’oubliez pas qu’un site web c’est avant tout un humain qui s’adresse à un autre.

7. Quelles marques vous inspirent?

Pourquoi avons-nous l’impression que certaines entreprises s’adressent directement à nous? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent tout de suite interpelé? Pourquoi trouvons-nous telle marque sympathique? C’est peut-être son nom, son logo ou son slogan? Souvent, c’est tout ça. L’aura que dégage une marque se reflète aussi dans les mots qu’elle utilise pour nous parler. Parce que le contenu fait partie du branding. Alors, trouvez pourquoi telle marque vous plait et inspirez-vous-en pour créer vos textes.

En bref, créer le ton de votre marque vous permettra d’entrer en relation plus facilement avec vos clients. Avec des contenus collés à votre personnalité, votre entreprise se démarquera.  Vos clients auront l’impression qu’un humain parle à un autre humain dans un langage authentique et inspirant. Et surtout, vous aurez plus de plaisir à rédiger vos contenus.

Si ce défi vous semble un peu trop gros, je peux vous aider à définir votre ton de marque et rédiger votre site web.

Comment améliorer vos textes? Comment susciter une réaction positive au contenu d’un courriel ou d’un dépliant? Comment être plus marketing? Ce sont quelques questions auxquelles je répondrai dans ce billet. Parce que rien n’est plus ennuyant qu’un texte plate, voici 9 trucs simples pour y ajouter un peu de couleur.

Ajoutez de la couleur à vos contenus

Ciblez. Ça peut paraitre évident, mais combien de clients me disent qu’ils s’adressent à tout le monde. Ce n’est pas vrai. Vous avez un public naturel ou une clientèle que vous voulez développer. C’est important de savoir à qui l’on s’adresse pour pouvoir développer un persona. C’est un portait détaillé qui définit l’âge, le sexe, mais surtout les goûts, la personnalité et les habitudes de consommation de notre cible. Ensuite, on peut écrire dans le langage de celui à qui l’on s’adresse en empruntant ses expressions et en misant sur sa réalité. Une jeune mère de famille a des considérations très différentes d’un baby-boomer qui veut profiter de sa retraite. Cibler, c’est augmenter les probabilités de toucher sa cible.

Vulgarisez. Oubliez le jargon compliqué et les mots à 100 piasses. Simplifiez votre langage. Rappelez-vous l’adage suivant : « Si vous ne pouvez pas expliquer une chose simplement, c’est que vous ne la comprenez pas assez. »  Ce n’est pas de moi, mais d’un certain Einstein. Votre travail est de susciter assez d’intérêt pour que l’on entre en contact avec vous. Ensuite, vous pourrez entrer dans le détail et intégrer votre vocabulaire plus technique. Soyez intéressant, n’ennuyez pas votre client avec des informations trop précises dont il n’a pas besoin à la première approche.

Parlez d’avantages pour le client. Au lieu de dire que vous êtes un spécialiste en stratégie d’affaires, dites plutôt que vous ferez économiser du temps et de l’argent à votre client. En pub, on dit : « What’s in it for me? ». Trop parler de vous peut devenir lassant. Par contre, en expliquant comment vous régler le problème de votre client, vous captez son attention et il continuera (peut-être) de vous lire.

Utilisez des analogies. Les comparaisons et les associations d’idées ont l’avantage d’évoquer des images compréhensibles que tout le monde connait. En stimulant l’imaginaire, vous associez votre entreprise à la créativité. Les métaphores et les symboles facilitent la compréhension. Par exemple, un planificateur financier peut se présenter comme un phare qui éclaire la direction des chefs d’entreprise qui voguent dans le brouillard des assurances collectives. C’est une façon simple de faire comprendre rapidement ce que vous faites.

Coupez dans le gras. Il y a toujours des mots superflus. Si vos phrases contiennent plus de trois virgules, elles sont trop longues. Si vos paragraphes font plus de 8 à 10 lignes, ils sont trop longs. Ajoutez un sous-titre accrocheur et faites un autre paragraphe. N’oubliez pas la règle de base, une idée par phrase. Et pour donner du rythme, une succession de courtes phrases peut être très efficace.

Mettez une touche d’humour. Les robots écrivent des textes robotisés. Parce qu’ils n’ont pas d’émotions. Ils ne font pas de blagues. Même si SIRI peut parfois être assez drôle. Ajoutez un petit clin d’œil, un jeu de mots, une phrase qui touche et qui fait réfléchir. En faisant sourire votre public, vous vous rendez sympathique. Ce qui est un pas de plus vers la confiance et éventuellement l’achat. Tout le monde aime les compagnies qui ne se prennent pas au sérieux tout en étant sérieuses sur la qualité.

Partagez vos valeurs. Ce qui vous différencie, ce qui vous tient à cœur, la raison d’être de votre entreprise ne devrait pas se retrouver uniquement dans l’À propos de votre site web. Ça devrait être partout. Il y a plusieurs façons de dire que vous êtes proches de vos clients. Cette complicité doit se sentir dans les mots que vous utilisez. Vos textes sont une occasion de démontrer votre attitude, votre différence, votre mission et votre vision.

Utilisez des synonymes. Ayez un vocabulaire riche et varié. Démontrez votre intelligence dans vos textes. Au lieu de répéter toujours la même chose, dites-le de différentes façons. En cas de doute, optez toujours pour le mot le plus simple et le plus facile à comprendre. Personne ne devrait avoir à sortir un dictionnaire pour comprendre le sens de ce que vous voulez dire.

Racontez une histoire. Tout le monde aime se faire raconter une histoire. Appelez ça storytelling ou marketing de contenu, les publicitaires font ça depuis la nuit des temps. Au lieu d’essayer de vendre votre produit, servez-vous du contexte. Les compagnies de voitures ont très bien compris cela. Elles vont vous présenter un beau film d’une famille qui a du plaisir en vacances au lieu de vous montrer toutes les caractéristiques du produit. Vos clients  et vos employés ont probablement plein d’histoires et d’anecdotes à propos de votre produit ou de votre service, servez-vous-en. C’est idéal pour susciter une émotion.

Vos contenus sont un outil de branding puissant. Votre site web, vos billets de blogue, votre infolettre ou votre dépliant sont autant d’opportunités de vous positionner de façon originale et humaine. Qu’est-ce que des textes beiges et sans âme disent sur votre entreprise? La prochaine fois que vous devrez envoyer une communication à vos clients, réfléchissez à ça. Soyez remarquable au lieu d’être seulement lu. Soyez efficace au lieu d’être seulement informatif. Bref, prenez votre contenu au sérieux.

Le blogue n’a jamais été aussi présent dans les communications d’entreprises. Dans les sites web des journaux, la chronique, les analyses et les blogues y prennent maintenant presque autant de place que les nouvelles. Mais plusieurs entreprises hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Par peur, par méconnaissance du média, parce que. Voici donc les 4 pires raisons de ne pas aimer le blogue !

4 mauvaise raisons de ne pas bloguer par Patrick Gopulet

Je ne blogue pas car je n’ai rien à dire.

C’est faux ! Avez-vous déjà recensé toutes les questions que les clients vous posent au téléphone ou en personne ? Une bonne partie de ces questions peut servir de point de départ à un billet de blogue ou une page FAQ. D’ailleurs, votre blogue peut avoir plusieurs objectifs : diffuser des informations non commerciales sur vos produits (trucs et astuces), augmenter votre notoriété en devenant la référence dans votre secteur d’activité, échanger directement avec vos clients, augmenter le trafic vers votre site web, etc. C’est aussi une façon d’humaniser votre entreprise.

Vous n’êtes pas obligé de publier un billet de blogue par semaine. Un par mois, c’est suffisant. L’important, c’est d’être constant. Un bon truc est de préparer vos articles en créant un calendrier de publication. Si vous êtes une compagnie d’entretien ménager, vous pourriez publier des trucs pour préparer sa maison pour l’hiver au mois de novembre. Et au mois d’avril, les musts pour rendre votre cour extérieure plus invitante. En décembre, le guide parfait pour survivre aux fêtes ou un rappel de l’étiquette lorsque l’on reçoit des invités. Chaque saison est propice à publier du nouveau contenu. Faites aussi la liste des fêtes importantes : Pâques, la fête des Pères, la Saint-Valentin, etc. Essayez d’imaginer des articles pertinents et pratiques liés à ces événements. De cette façon, vous aurez toujours quelque chose à dire.

Bloguer, ça coûte cher.

C’est plutôt un investissement qui rapporte. Le blogue doit faire partie d’une stratégie de contenu efficace. Si un client potentiel se retrouve sur le site de votre concurrent, car l’information qu’il cherchait était bien placée et bien référencée dans un billet de blogue,  quel est le prix de cette vente perdue ? Combien vous coûte votre publicité imprimée ? Votre représentant vous rapporte-t-il des ventes ?

Il est  beaucoup plus facile de calculer le retour sur investissement de votre présence web que n’importe quelle autre stratégie média. Vous avez accès, en temps réel, au nombre de vues, de commentaires, de partages sur les réseaux sociaux et de demandes d’information. En planifiant vos contenus de façon annuelle, vous pourrez mieux contrôler les coûts et investir où ça rapporte.

Mais avant d’investir temps et argent dans un blogue, assurez-vous que votre site répond aux meilleurs critères de référencement web. Vous pourriez peut-être en profiter pour le rafraichir, le rendre adaptatif ou améliorer son SEO. Comme votre blogue sera hébergé sur votre site web, vous maximiserez vos chances en ayant un site performant.

Je n’ai pas le temps de m’occuper d’un blogue.

Avez-vous 4 heures par mois ? C’est un minimum que vous devriez investir dans votre développement des affaires sur le web.   2 à 3 heures de rédaction, plus au moins une heure pour diffuser le contenu sur vos médias sociaux et répondre aux commentaires. Si vous n’avez pas la ressource à l’interne, vous pouvez toujours engager un travailleur autonome.

Le temps est toujours une question de perception. Peut-être passez-vous trop de temps à essayer de vendre où vos clients ne sont pas ? Le temps investi dans votre contenu et dans votre présence en ligne vous rapportera. Tôt ou tard, le temps fera son oeuvre. Si vous avez bien travaillé et que vous vous êtes positionné avec les bons mots-clés, votre contenu commencera à remonter dans les résultats de recherche. Les internautes cliqueront sur votre billet de blogue. Ils seront plus informés et auront une meilleure opinion de votre entreprise. Ils seront donc plus chauds à l’idée de consommer ou recommander vos produits ou services.

Le blogue est un investissement à moyen et long terme qui devrait être considéré comme une tribune exceptionnelle pour échanger avec vos clients, tester des idées, faire du service à la clientèle, augmenter votre notoriété et récolter des informations précieuses sur les intérêts de vos clients.

Pas besoin de bloguer, je suis sur Facebook.

Être sur Facebook c’est bien, mais ce n’est pas tout. Ça doit faire partie d’une stratégie de marketing de contenu globale. Contrairement à Facebook, le contenu de votre billet de blogue vous appartient et il restera sur le web pendant plusieurs années. Vous profiterez de ses fruits longtemps après sa publication. Les médias sociaux sont une excellente façon de partager le contenu de votre blogue et d’interagir avec vos clients actuels et potentiels. Mais n’oubliez pas que le roi des médias sociaux demeure le blogue.

Vous aurez compris qu’il y a beaucoup  d’avantages à bloguer régulièrement. Alors, lorsque vous penserez à votre budget média pour 2016, n’oubliez pas de faire de la place au blogue. Et si vous avez besoin d’y voir plus clair, n’hésitez pas à me contacter. Je paye le café.

L’expression est sur toutes les lèvres. Les budgets publicitaires s’y déplacent à vitesse grand V.  D’ailleurs, aux États-Unis 86 % des entreprises de B2B prévoient mettre en place une stratégie de content marketing. Mais qu’en est-il vraiment ? À quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça implique ? Quels sont les avantages ? Je tenterai de répondre à ces questions afin de démystifier le concept de marketing de contenu.

Une définition du marketing de contenu

« Le marketing de contenu est une stratégie marketing qui implique la création et diffusion, par une entreprise, de contenus médias afin d’acquérir de nouveaux clients. » – Wikipédia

J’ajouterais que contrairement au marketing traditionnel qui essaie de vendre un produit, le marketing de contenu tente plutôt de vendre l’idée d’un produit.

Par exemple, pour vendre des vélos, vous pouvez rédiger un billet de blogue sur les 8 avantages de se déplacer en bicycle et un top 10 des pistes cyclables du Québec.  Aussi, pourquoi ne pas créer une série de vidéos expliquant comment réparer soi-même son vélo ? Et sur vos comptes Facebook et Instagram, vous pouvez publier des photos de paysages prises à partir des meilleures pistes cyclables.

marketing de contenu

Le contenu est roi. (Image : smedio.com)

Quels sont les objectifs du marketing de contenu ?

Selon une étude de Content Marketing Institute réalisée auprès des entreprises qui l’utilisent comme outil Business To Business, les trois principaux objectifs sont les suivants :

– Augmenter la notoriété de la marque (84 %)

– Générer des leads (83 %)

– Développer l’engagement des clients (81 %)

Et les principaux défis sont :

– Créer du contenu engageant et intéressant (54 %)

– Produire du contenu de façon régulière (50 %)

– Créer du contenu varié (42 %)

7 types de contenus à créer et diffuser

  1. Billets de blogue
  2. Vidéos (tutoriel, test, animation, témoignage, envers du décor)
  3. Podcasts
  4. Livres blancs et guides pratiques
  5. Infographiques
  6. Photos
  7. Infolettres

Et le retour sur investissement dans tout ça ?

Selon HubSpot, le ROI du marketing de contenu est très intéressant.

– Les clients qui reçoivent des infolettres et courriels promotionnels dépensent en moyenne 82 % de plus.

– Une stratégie de contenu efficace permet de réduire en moyenne de 13 % le coût par lead.

– Le marketing de contenu amène 54 % plus de leads dans l’entonnoir de vente que le marketing traditionnel.

 

Vous songez à investir dans le marketing de contenu ? Je peux vous aider à créer une stratégie efficace et des contenus engageants. Discutons-en devant un bon café.

1 – Un rédacteur web bien briefé tu seras.

Je dis souvent à mes clients que le résultat de la création est toujours égal à la qualité du brief. Ton client doit s’investir. Il doit être capable de cerner son client potentiel, de te fournir des outils de communication déjà rédigés et une liste de compétiteurs. Le brief est un moment-clé. Est-ce que toutes les pages sont dans l’arborescence proposée ? Est-ce que des maquettes fonctionnelles sont disponibles ? Est-il ouvert à des suggestions sur l’architecture du contenu ? Il faut savoir définir ton rôle. Es-tu seulement un rédacteur web ou un conseiller en communication ? Surtout, tu dois comprendre l’objectif derrière le site et définir la cible avec un maximum de détails.

rédacteur web

Écrire pour le web est un art.

2 – Jamais trop de questions tu ne poseras.

Nous ne sommes plus à l’école, tu ne dérangeras pas toute la classe. Pose des questions. Ton client est là pour t’aider à l’aider. Il a le nez collé sur son entreprise et il a besoin de quelqu’un pour prendre du recul. Mais une rencontre téléphonique ou en personne, ça se prépare. À partir de l’arborescence, rédige-toi environ 3 questions par page de contenu à rédiger. Lors de l’entretien, prends le plus de notes possible en reprenant exactement les mots du client. N’oublie pas d’échanger sur les valeurs de l’entreprise et oblige ton client à synthétiser. Demande-lui comment se déroule le processus de vente. Bref, fais-le parler. C’est le moment ou jamais.

 

3 – Des mots-clés tu n’abuseras point.

Tu recevras une liste de mots-clés ou tu feras la recherche toi-même. Ils sont essentiels, mais ils peuvent aussi devenir rebutants lorsqu’utilisés à outrance. Les gens ne sont pas dupes. Google non plus. Si tu  fais du bourrage de mots-clés, on s’en rend compte.  En plus de faire un effet boomerang au niveau du référencement, ça fait décrocher le lecteur. Utilise des synonymes et des groupes d’expressions connexes.  Sois créatif. Ton contenu doit avant tout être intéressant à lire.

4 – Des listes et questions tu utiliseras.

Les gens ne lisent pas. Ça peut paraître drôle à dire pour un rédacteur web, mais c’est vrai. Il faut que tu les aides un peu. Les listes avec des points de forme sont très efficaces pour mettre l’accent sur certains éléments. Ça demande moins d’effort à lire. Les questions aussi sont pratiques. Elles permettent au lecteur de se dire : « Ha oui, j’ai ce problème. OK, la réponse se trouve ici, je vais lire l’info! » C’est très bon pour identifier la cible. Voici un exemple concret : Vous avez mal au genou ? Voici 5 raisons de prendre rendez-vous !

5 – Des appels à l’action tu feras.

Si l’objectif du site est la conversion (ce qui devrait toujours être le cas), tu dois amener l’internaute à poser une action. Ça peut prendre plusieurs formes : s’inscrire à l’infolettre, prendre un rendez-vous en ligne, appeler l’entreprise, demander une estimation par le formulaire de contact, aimer la page Facebook de l’entreprise. Bref, l’usager du site doit idéalement cliquer ailleurs que seulement sur les autres pages du site. Et tu dois l’inciter à le faire.

6 – Morceler l’information tu dois.

Fais des paragraphes courts de 5 à 10 lignes. Ça donne l’impression que la fin du texte arrive bientôt. Et place l’information importante au début et à la fin des paragraphes. Au lieu de répéter des informations déjà présentes dans le site, fais des liens internes. Sépare tes paragraphes avec des titres et des sous-titres. Ceux-ci agissent comme un slogan pour inciter à lire ton paragraphe. Si tu peux y intégrer un mot-clé, c’est encore mieux. N’oublie pas que ça demande un effort de lire. Utilise un langage simple qui correspond à ta cible. Et n’entre pas trop dans la microexplication. Les employés de l’entreprise sont là pour expliquer les détails et finaliser la vente. Toi, tu dois donner confiance, capter l’intérêt et pousser à  l’action.

7 – Un champ lexical tu créeras.

Ta job, c’est d’écrire en faisant passer un message de façon originale. Si ton client mise sur la précision, trouve des façons différentes de dire que ses services sont précis. Recherche les verbes, les synonymes, les adjectifs et les expressions qui expriment cette caractéristique. Garde ton vocabulaire riche à proximité et saupoudre-le intelligemment dans tes textes.