Le blogue n’a jamais été aussi présent dans les communications d’entreprises. Dans les sites web des journaux, la chronique, les analyses et les blogues y prennent maintenant presque autant de place que les nouvelles. Mais plusieurs entreprises hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Par peur, par méconnaissance du média, parce que. Voici donc les 4 pires raisons de ne pas aimer le blogue !

4 mauvaise raisons de ne pas bloguer par Patrick Gopulet

Je ne blogue pas car je n’ai rien à dire.

C’est faux ! Avez-vous déjà recensé toutes les questions que les clients vous posent au téléphone ou en personne ? Une bonne partie de ces questions peut servir de point de départ à un billet de blogue ou une page FAQ. D’ailleurs, votre blogue peut avoir plusieurs objectifs : diffuser des informations non commerciales sur vos produits (trucs et astuces), augmenter votre notoriété en devenant la référence dans votre secteur d’activité, échanger directement avec vos clients, augmenter le trafic vers votre site web, etc. C’est aussi une façon d’humaniser votre entreprise.

Vous n’êtes pas obligé de publier un billet de blogue par semaine. Un par mois, c’est suffisant. L’important, c’est d’être constant. Un bon truc est de préparer vos articles en créant un calendrier de publication. Si vous êtes une compagnie d’entretien ménager, vous pourriez publier des trucs pour préparer sa maison pour l’hiver au mois de novembre. Et au mois d’avril, les musts pour rendre votre cour extérieure plus invitante. En décembre, le guide parfait pour survivre aux fêtes ou un rappel de l’étiquette lorsque l’on reçoit des invités. Chaque saison est propice à publier du nouveau contenu. Faites aussi la liste des fêtes importantes : Pâques, la fête des Pères, la Saint-Valentin, etc. Essayez d’imaginer des articles pertinents et pratiques liés à ces événements. De cette façon, vous aurez toujours quelque chose à dire.

Bloguer, ça coûte cher.

C’est plutôt un investissement qui rapporte. Le blogue doit faire partie d’une stratégie de contenu efficace. Si un client potentiel se retrouve sur le site de votre concurrent, car l’information qu’il cherchait était bien placée et bien référencée dans un billet de blogue,  quel est le prix de cette vente perdue ? Combien vous coûte votre publicité imprimée ? Votre représentant vous rapporte-t-il des ventes ?

Il est  beaucoup plus facile de calculer le retour sur investissement de votre présence web que n’importe quelle autre stratégie média. Vous avez accès, en temps réel, au nombre de vues, de commentaires, de partages sur les réseaux sociaux et de demandes d’information. En planifiant vos contenus de façon annuelle, vous pourrez mieux contrôler les coûts et investir où ça rapporte.

Mais avant d’investir temps et argent dans un blogue, assurez-vous que votre site répond aux meilleurs critères de référencement web. Vous pourriez peut-être en profiter pour le rafraichir, le rendre adaptatif ou améliorer son SEO. Comme votre blogue sera hébergé sur votre site web, vous maximiserez vos chances en ayant un site performant.

Je n’ai pas le temps de m’occuper d’un blogue.

Avez-vous 4 heures par mois ? C’est un minimum que vous devriez investir dans votre développement des affaires sur le web.   2 à 3 heures de rédaction, plus au moins une heure pour diffuser le contenu sur vos médias sociaux et répondre aux commentaires. Si vous n’avez pas la ressource à l’interne, vous pouvez toujours engager un travailleur autonome.

Le temps est toujours une question de perception. Peut-être passez-vous trop de temps à essayer de vendre où vos clients ne sont pas ? Le temps investi dans votre contenu et dans votre présence en ligne vous rapportera. Tôt ou tard, le temps fera son oeuvre. Si vous avez bien travaillé et que vous vous êtes positionné avec les bons mots-clés, votre contenu commencera à remonter dans les résultats de recherche. Les internautes cliqueront sur votre billet de blogue. Ils seront plus informés et auront une meilleure opinion de votre entreprise. Ils seront donc plus chauds à l’idée de consommer ou recommander vos produits ou services.

Le blogue est un investissement à moyen et long terme qui devrait être considéré comme une tribune exceptionnelle pour échanger avec vos clients, tester des idées, faire du service à la clientèle, augmenter votre notoriété et récolter des informations précieuses sur les intérêts de vos clients.

Pas besoin de bloguer, je suis sur Facebook.

Être sur Facebook c’est bien, mais ce n’est pas tout. Ça doit faire partie d’une stratégie de marketing de contenu globale. Contrairement à Facebook, le contenu de votre billet de blogue vous appartient et il restera sur le web pendant plusieurs années. Vous profiterez de ses fruits longtemps après sa publication. Les médias sociaux sont une excellente façon de partager le contenu de votre blogue et d’interagir avec vos clients actuels et potentiels. Mais n’oubliez pas que le roi des médias sociaux demeure le blogue.

Vous aurez compris qu’il y a beaucoup  d’avantages à bloguer régulièrement. Alors, lorsque vous penserez à votre budget média pour 2016, n’oubliez pas de faire de la place au blogue. Et si vous avez besoin d’y voir plus clair, n’hésitez pas à me contacter. Je paye le café.

L’expression est sur toutes les lèvres. Les budgets publicitaires s’y déplacent à vitesse grand V.  D’ailleurs, aux États-Unis 86 % des entreprises de B2B prévoient mettre en place une stratégie de content marketing. Mais qu’en est-il vraiment ? À quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça implique ? Quels sont les avantages ? Je tenterai de répondre à ces questions afin de démystifier le concept de marketing de contenu.

Une définition du marketing de contenu

« Le marketing de contenu est une stratégie marketing qui implique la création et diffusion, par une entreprise, de contenus médias afin d’acquérir de nouveaux clients. » – Wikipédia

J’ajouterais que contrairement au marketing traditionnel qui essaie de vendre un produit, le marketing de contenu tente plutôt de vendre l’idée d’un produit.

Par exemple, pour vendre des vélos, vous pouvez rédiger un billet de blogue sur les 8 avantages de se déplacer en bicycle et un top 10 des pistes cyclables du Québec.  Aussi, pourquoi ne pas créer une série de vidéos expliquant comment réparer soi-même son vélo ? Et sur vos comptes Facebook et Instagram, vous pouvez publier des photos de paysages prises à partir des meilleures pistes cyclables.

marketing de contenu

Le contenu est roi. (Image : smedio.com)

Quels sont les objectifs du marketing de contenu ?

Selon une étude de Content Marketing Institute réalisée auprès des entreprises qui l’utilisent comme outil Business To Business, les trois principaux objectifs sont les suivants :

– Augmenter la notoriété de la marque (84 %)

– Générer des leads (83 %)

– Développer l’engagement des clients (81 %)

Et les principaux défis sont :

– Créer du contenu engageant et intéressant (54 %)

– Produire du contenu de façon régulière (50 %)

– Créer du contenu varié (42 %)

7 types de contenus à créer et diffuser

  1. Billets de blogue
  2. Vidéos (tutoriel, test, animation, témoignage, envers du décor)
  3. Podcasts
  4. Livres blancs et guides pratiques
  5. Infographiques
  6. Photos
  7. Infolettres

Et le retour sur investissement dans tout ça ?

Selon HubSpot, le ROI du marketing de contenu est très intéressant.

– Les clients qui reçoivent des infolettres et courriels promotionnels dépensent en moyenne 82 % de plus.

– Une stratégie de contenu efficace permet de réduire en moyenne de 13 % le coût par lead.

– Le marketing de contenu amène 54 % plus de leads dans l’entonnoir de vente que le marketing traditionnel.

 

Vous songez à investir dans le marketing de contenu ? Je peux vous aider à créer une stratégie efficace et des contenus engageants. Discutons-en devant un bon café.

1 – Un rédacteur web bien briefé tu seras.

Je dis souvent à mes clients que le résultat de la création est toujours égal à la qualité du brief. Ton client doit s’investir. Il doit être capable de cerner son client potentiel, de te fournir des outils de communication déjà rédigés et une liste de compétiteurs. Le brief est un moment-clé. Est-ce que toutes les pages sont dans l’arborescence proposée ? Est-ce que des maquettes fonctionnelles sont disponibles ? Est-il ouvert à des suggestions sur l’architecture du contenu ? Il faut savoir définir ton rôle. Es-tu seulement un rédacteur web ou un conseiller en communication ? Surtout, tu dois comprendre l’objectif derrière le site et définir la cible avec un maximum de détails.

rédacteur web

Écrire pour le web est un art.

2 – Jamais trop de questions tu ne poseras.

Nous ne sommes plus à l’école, tu ne dérangeras pas toute la classe. Pose des questions. Ton client est là pour t’aider à l’aider. Il a le nez collé sur son entreprise et il a besoin de quelqu’un pour prendre du recul. Mais une rencontre téléphonique ou en personne, ça se prépare. À partir de l’arborescence, rédige-toi environ 3 questions par page de contenu à rédiger. Lors de l’entretien, prends le plus de notes possible en reprenant exactement les mots du client. N’oublie pas d’échanger sur les valeurs de l’entreprise et oblige ton client à synthétiser. Demande-lui comment se déroule le processus de vente. Bref, fais-le parler. C’est le moment ou jamais.

 

3 – Des mots-clés tu n’abuseras point.

Tu recevras une liste de mots-clés ou tu feras la recherche toi-même. Ils sont essentiels, mais ils peuvent aussi devenir rebutants lorsqu’utilisés à outrance. Les gens ne sont pas dupes. Google non plus. Si tu  fais du bourrage de mots-clés, on s’en rend compte.  En plus de faire un effet boomerang au niveau du référencement, ça fait décrocher le lecteur. Utilise des synonymes et des groupes d’expressions connexes.  Sois créatif. Ton contenu doit avant tout être intéressant à lire.

4 – Des listes et questions tu utiliseras.

Les gens ne lisent pas. Ça peut paraître drôle à dire pour un rédacteur web, mais c’est vrai. Il faut que tu les aides un peu. Les listes avec des points de forme sont très efficaces pour mettre l’accent sur certains éléments. Ça demande moins d’effort à lire. Les questions aussi sont pratiques. Elles permettent au lecteur de se dire : « Ha oui, j’ai ce problème. OK, la réponse se trouve ici, je vais lire l’info! » C’est très bon pour identifier la cible. Voici un exemple concret : Vous avez mal au genou ? Voici 5 raisons de prendre rendez-vous !

5 – Des appels à l’action tu feras.

Si l’objectif du site est la conversion (ce qui devrait toujours être le cas), tu dois amener l’internaute à poser une action. Ça peut prendre plusieurs formes : s’inscrire à l’infolettre, prendre un rendez-vous en ligne, appeler l’entreprise, demander une estimation par le formulaire de contact, aimer la page Facebook de l’entreprise. Bref, l’usager du site doit idéalement cliquer ailleurs que seulement sur les autres pages du site. Et tu dois l’inciter à le faire.

6 – Morceler l’information tu dois.

Fais des paragraphes courts de 5 à 10 lignes. Ça donne l’impression que la fin du texte arrive bientôt. Et place l’information importante au début et à la fin des paragraphes. Au lieu de répéter des informations déjà présentes dans le site, fais des liens internes. Sépare tes paragraphes avec des titres et des sous-titres. Ceux-ci agissent comme un slogan pour inciter à lire ton paragraphe. Si tu peux y intégrer un mot-clé, c’est encore mieux. N’oublie pas que ça demande un effort de lire. Utilise un langage simple qui correspond à ta cible. Et n’entre pas trop dans la microexplication. Les employés de l’entreprise sont là pour expliquer les détails et finaliser la vente. Toi, tu dois donner confiance, capter l’intérêt et pousser à  l’action.

7 – Un champ lexical tu créeras.

Ta job, c’est d’écrire en faisant passer un message de façon originale. Si ton client mise sur la précision, trouve des façons différentes de dire que ses services sont précis. Recherche les verbes, les synonymes, les adjectifs et les expressions qui expriment cette caractéristique. Garde ton vocabulaire riche à proximité et saupoudre-le intelligemment dans tes textes.