Il y a du monde en affaires pour les bonnes raisons. D’autres non. Voici mes 6 bonnes  raisons d’être son propre patron.

Je suis libre.

Je gère mon horaire comme je le veux. Bien sûr, il est souvent dicté par les échéances des clients. Mais je peux choisir de travailler en fonction de mes heures de productivité. Je suis quelqu’un de créatif le matin. Alors, j’écris 7 matins sur 7. Mais à 15 h 30 le vendredi, j’ai une bière à la main.  La fin de journée et le soir sont réservés au développement des affaires et à l’administration. Je peux aussi travailler à partir de mon centre d’affaires, d’un café ou de chez moi. Ha! J’oublais.  Je n’ai pas de patron. C’est probablement ça la plus grande liberté.

6 bonnes raisons d'être entrepreneur

Bureau mobile ?

Je vis de ma passion.

Écrire fait partie de moi depuis longtemps. J’ai toujours aimé m’exprimer à travers mes mots. Je le fais professionnellement, bénévolement et pour le plaisir. Bref, écrire est un mode de vie. Autant en faire un métier. Vous pouvez faire pareil avec votre talent.

Je collabore avec des gens extraordinaires.

Les entrepreneurs ont naturellement tendance à travailler avec des gens qui leur ressemblent, avec qui ils se sentent bien. Certains de mes clients sont plus que des clients, ce sont de véritables amis. Et je peux vous garantir que réaliser des projets à succès avec des amis est une des choses les plus enrichissantes au monde. Je m’entoure de collaborateurs qui sont meilleurs que moi et qui me poussent vers le haut. C’est comme avoir son dream team en tout temps.

J’entends souvent merci.

Ça peut paraître anodin, mais lorsqu’un client est content, tu le sais tout de suite. Ça fait une réelle différence dans le sentiment de réalisation de soi. C’est très valorisant. J’ai vraiment l’impression d’aider mes clients et ça me pousse encore plus à me dépasser.

J’ai toujours des opportunités d’affaires.

Le fondateur de Virgin, Richard Branson, dit que les opportunités d’affaires sont comme des autobus et qu’il y en a toujours un autre qui s’en vient. Il a raison ! On me présente au moins 2-3 projets d’affaires par année. J’ai la liberté de dire OUI ou de laisser passer pour attendre un meilleur projet qui correspond à mes valeurs.

J’ai des revenus à la mesure de mes efforts.

Le calcul est simple, plus je travaille, plus je gagne de l’argent. Contrairement à un salarié, si je me plains de mon salaire, j’ai le véritable pouvoir de l’augmenter. En fait, il n’y a pas vraiment de limites à mes revenus. Surtout que c’est moi qui fixe mon taux horaire.

Martin Ouellet de Genia veut devenir le leader mondial du jeu mobile intelligent avec des jeux comme Wich comes first ? et Brain Storm. Celui qui a cofondé Taleo (vendue à Oracle pour 1,9 milliard en 1999)  n’a pas toujours été riche. Il a financé sa première entreprise en ne payant pas ses impôts pendant 6 ans. C’est l’un des trucs qu’il a donné à la centaine de futurs entrepreneurs rassemblés pour voir les pitchs finaux du Startup Weekend Québec : « Si vous voyez des failles dans le système, profitez-en !  »

Startup Weeekend Québec

Les 5 conseils de l’entrepreneur Martin Ouellet  :

 

        I.            Faites des pivots.

L’entrepreneur acharné a fait plusieurs pivots de son entreprise afin de découvrir le bon. En 1996, il allait prendre des photos (pas numériques) des appartements pour les afficher sur un site de location. Ça ne marchait pas. Il a ensuite développé une plateforme de CV en ligne. Le modèle d’affaires n’était pas viable. Il s’est encore tourné de bord pour diriger son modèle d’affaires vers les entreprises. Il a amélioré sa plateforme de CV en ligne et il a persévéré, car il était convaincu que c’était l’avenir. Et il avait raison. Taleo est devenue rapidement  la référence dans le domaine.

      II.            Soyez têtu et courageux.

Martin Ouellet est entêté. Il a présenté plusieurs fois son projet à des investisseurs et des banques. Il a continué, presque sans argent, accroché à un rêve qu’il avait depuis le secondaire : celui de créer des emplois à Québec et d’avoir son entreprise. Le courage est une arme essentielle, car il faut prendre des risques souvent lorsqu’on lance une compagnie.

    III.            Allez chercher de l’expérience sur le marché du travail. 

Sortir de l’école et se lancer en affaires n’est pas vraiment une bonne idée. Parce que vous n’avez pas d’expérience du marché du travail. C’est important de se faire les dents dans un travail avant de lancer un produit. D’ailleurs, c’est souvent la seule façon de faire, car ça vous prend de l’argent.

   IV.            Persévérez, car votre première idée n’est probablement pas celle qui va lever.

Vous devrez travailler sur plusieurs projets, plusieurs idées et différents modèles d’affaires avant d’avoir un projet qui se transformera en succès. Chaque expérience vous rend meilleur et vous rapproche de l’idée qui fonctionnera et vous rendra riche.

     V.            Acceptez de laisser votre place pour faire grossir l’entreprise.

Entourez-vous de gens qui sont meilleurs que vous et qui ont des compétences complémentaires aux vôtres. Et n’hésitez pas à céder votre place si vous croyez que quelqu’un de plus qualifié peut le faire. Martin Ouellet donne l’exemple de Taleo dont il a cédé la direction à Louis Têtu de Coveo, car l’homme d’affaires avait déjà créé plusieurs entreprises à succès.

Martin  Ouellet a ajouté qu’être entrepreneur, c’est faire l’impossible.

D’ailleurs, il espère que le Québec en fasse plus. Il a conclu en rappelant nos forces et nos faiblesses : « Au Québec, on a des bons produits et des bonnes idées, là-dessus on est meilleurs que les Américains, mais on est faibles en marketing et en mise en marché. »

Écrivez votre pitch comme si chaque mot coûtait 1000 $ ! C’est un des nombreux conseils qu’a livrés Guillaume Mercier de Real Ventures  aux participants du Startup Weekend Québec. L’histoire racontée dans votre présentation est critique pour votre compagnie parce que les investisseurs voient des centaines de projets d’affaires par année. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.  Avant tout, votre présentation doit être adaptée à votre auditoire, être en constante évolution et servir de plan pour bâtir votre compagnie afin de pouvoir vous y référer lors des décisions importantes.

Que doit comprendre votre pitch ?

  • Un nom de produit ou d’entreprise et un slogan de marque ou une phrase d’accroche.
  • Pourquoi s’attarde-t-on au problème ? Il faut attirer l’attention avec des informations que les gens ne connaissent pas.
  • Quelle est l’opportunité ? Quel problème votre produit va-t-il résoudre ?
  • Qu’avez-vous compris de différent de ce que font déjà les autres ?
  • L’opportunité en chiffres pour exciter les investisseurs.
  • La démonstration que vous êtes la bonne équipe pour créer le produit.
  • Un plan de match de vos actions dans les prochains mois.
  • Les défis que vous risquez de rencontrer.Logo du Startup Weekend Québec
  • De quoi avez-vous besoin : argent, contacts, conseils, etc. Ask something !

Comment présenter votre startup ?

  • N’ayez pas comme but de gagner ou de finaliser une entente. Vous devriez plutôt présenter votre produit en ayant comme objectif d’avoir la chance de le présenter à nouveau.
  • Faites de pauses pour donner la chance à l’auditoire de s’acclimater. Utilisez un langage simple et répétez une phrase si vous voulez marquer son importance.
  • Positionnez un problème comme une opportunité.
  • Peignez le portrait de ce que le succès pourrait être.
  • Créez un sentiment de confiance envers votre projet.
  • Démontrez que vous êtes un visionnaire et non un rêveur.
  • Soyez clair sur ce que vous voulez.
  • Préparez-vous toujours comme si vous aviez une réponse positive.

Tout le monde a de bonnes idées d’entreprise (11 équipes ont présenté un projet lors du Startup Weekend Québec). Mais même si vous avez le meilleur concept et une présentation parfaite, la validation est  cruciale. Parce que comme le rappelle Guillaume Mercier : « Le vrai challenge, c’est d’exécuter l’idée ! »